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Niveau des réserves de change en 2018 Dépasser les polémiques en privilégiant les intérêts supérieurs de l'Algérie
Publié dans Le Maghreb le 18 - 08 - 2016

Professeur des Universités, expert international en management stratégique, Dr Abderrahmane Mebtoul
Une polémique a lieu, depuis le 15 août 2016 entre la Banque d'Algérie et la Banque mondiale concernant le niveau des réserves de change en 2018, qu'il convient de dépasser, devant privilégier uniquement les intérêts supérieurs de l'Algérie par un langage de vérité, évitant de voir l'ennemi extérieur de partout comme facteur de déstabilisation. L'Algérie sera, avant tout, que ce que les Algériens voudront qu'elle soit

1- La Banque mondiale prévoit dans un rapport global pour la région MENA de fin juillet 2016 des réserves de change courant 2018 de 60 milliards de dollars. Le 08 août 2016, le quotidien The Independent a une vision alarmiste déclarant que : " l'Algérie risque la faillite dans moins de cinq ans". Le 09 août 2016, le FMI moins pessimiste, note que le pays a devant lui " une occasion exceptionnelle de se concentrer sur la mise en œuvre de ces réformes essentielles et de refaçonner ainsi son économie sur un modèle plus pérenne, plutôt que de rester tributaire de réserves pétrolières qui risquent d'être épuisées d'ici vingt ans ". Le FMI conseille au gouvernement d'accélérer les réformes de structures comme condition d'une économie diversifiée, ne devant pas compter sur un retour d'un cours du baril à plus de 70 dollars, faute de quoi le pays vers 2020 devrait
connaître des tensions économiques et sociales.
Ainsi selon le FMI, l'Algérie peut s'en sortir mais sous certaines conditions dont la moralisation de la société, la débureaucratisation de l'économie et le développement des libertés permettant l'épanouissement de toutes les énergies créatrices. Pour le FMI et la Banque mondiale l'Algérie ne peut continuer à fonctionner entre 2017 et 2020 sur la base d'un cours de 110/120 dollars comme entre 2013/2015 et à 85/90 dollars selon le FMI comme en 2016. Si le cours fluctue entre 45/50 dollars, le risque est l'épuisement du fonds de régulation des recettes début 2017 et comme conséquence immédiate un amenuisement des réserves de change avec un déficit croissant source de tensions économiques et sociales et un dérapage accéléré du dinar officiel (inflation importée) qui atténue artificiellement le déficit budgétaire.
2.-Je rappelle que le rapport de la Banque mondiale concernant le montant des réserves de change qu'il évalue à 60 milliards de dollars fin 2018 n'est pas un rapport sur l'Algérie mais concerne un rapport global pour la région MENA ( Afrique du Nord Moyen Orient). Par ailleurs selon nos informations, ce rapport part des données de la Banque d'Algérie, car tous les rapports de la banque mondiale et du FMI partent de données officielles qu'elle corrige légèrement en fonction des tests de cohérence. L'on doit dans toute analyse objective pour évaluer le niveau des réserves de change en plus des importations des biens inclure les importations de services ( qui ont fluctué ente 10/12 milliards de dollars annuellement entre 2010/2015) et les transferts légaux de capitaux des compagnies étrangères , le seul document de référence étant non la balance commerciale mais la balance des paiements.. Les données officiels de la Banque d'Algérie notent que les importations de biens ont été de 58,58 milliards de dollars en 2014, plus les services 11,5 milliard , montant auquel il faut ajouter les transferts légaux de capitaux,(3/4 milliards de dollars/an) soit plus de 73 milliards de dollars en 2014 de sorties de devises. Pour 2015 les importations de biens sont évaluées à 51,50 milliards de dollars d'importation de biens en 2015, donc une sortie de devises avec les services dépassant 60 milliards de dollars, pour 2016, les importations de biens ayant légèrement baissé de 25,1 à 24,5 milliards ( montant très faible malgré toutes les restrictions) de dollars entre le second semestre de 2015 et le premier semestre de 2016. Or la note de la BA du 15 aout 2016 ne mentionne que les biens en omettant les services et les transferts légaux de capitaux.
3.-En réaction au rapport publié par la Banque mondiale (BM) sur la région Mena, pour la Banque d'Algérie (BA-15 août 2016) a assuré, que le niveau des réserves de change à fin 2018 sera " nettement supérieur " à celui des 60 milliards de dollars avancé récemment par la BM en raison des effets de la consolidation budgétaire et d'un retour à la croissance . Pour la Banque d'Algérie la projection de la BM situant les réserves de change en 2018 à 60 milliards repose sur la seule donnée que le prix du pétrole devrait osciller entre 41 et 60 dollars entre 2016 et 2018. à 36,6 dollars le baril en 2016, 42,8 dollars en 2017 et 46 dollars en 2018. Dans ce cadre , les réserves de change pour la Banque d'Algérie devrait se situer à 122 mds dollars à fin 2016 et non 112 milliards de dollars comme le prévoit le FMI qui prévoyait également 92 milliards de dollars fin 2017 et ce grâce à la rationalisation de la dépense qui " ne signifie pas qu'il y aura des coupes drastiques dans les dépenses publiques " soulignant que l'économie algérienne " recèle d'énormes gisements inexploités en matière de recettes fiscales " afin de mieux soutenir et stimuler la croissance économique. D'une manière générale pour éviter un déficit élevé, supérieur à 30 milliards de dollars la Banque centrale mise toujours sur une exportation plus grande des quantités de pétrole et de gaz et sur un relèvement des prix c'est-à-dire sur des facteurs exogènes, sans donner de précisions exactes de mise en œuvre des réformes structurelles qui permettent concrètement le retour à la croissance ( le BTPH -près de 1.900.000 emplois, qui tire actuellement la croissance connaissant d'importantes difficultés avec le risque d'une bulle immobilière.
Le rapport devrait présenter plusieurs scénarios au gouvernement qui décidera en conséquence de cause et ne pas affirmer vaguement que les réserves de change dépassent les 60 milliards de dollars en 2018. Le rapport ne contient aucune action sectorielle précise datée, (combien de temps et quels secteurs impulseront la croissance sachant que 83% du tissu économique est constitué de petits commerce/servies et que le secteur industriel représente moins de 5% du PIB et sur ces 95% plus de 97% sont des PMI/PME peu innovantes.. Car il s'agir de se réfugier dans des promesses et concrétiser sur le terrain les actions condition d'un retour à la croissance, et ce afin d'éviter que les réserves de change s 'établissent à un niveau supérieur à 60 milliards de dollars en 2018.
Devant apparence et essence du mal qui ronge le corps social, les économies en dinars et les économies en devises, les mesures budgétaires et monétaires contenues dans le rapport ne sont que des mesures conjoncturelles, le niveau des réserves de change étant l'aboutissement de tout un long processus produit du circuit économique.
4.-Devant éviter d'incomber pour ces rapports internationaux, la responsabilité à l'ennemi extérieur, slogan usé auquel plus personne ne croit, dépendant donc de facteurs externes, il s'agit de bien analyser la future stratégie énergétique mondiale et sa mutation. Le ministre de l'Energie russe vient de faire savoir en ce mois d'août 2016 que si stabilisation des cours il y aurait, pas avant fin 2017. Idem pour l'AIE. Selon des experts de Citigroup la stratégie de l'Arabie saoudite, visant à réduire la dépendance du royaume à l'égard du pétrole, 2000 milliards de dollars est un signe précurseur de la faiblesse de l'OPEP, incapable d'agir durablement sur les prix. Aussi, à terme, le rééquilibrage des marchés dépend d'une série de facteurs exogènes qui échappent aux pays de l'OPEP. Les tensions financières dans de nombreux pays exportateurs de pétrole réduisent la capacité de ces pays à atténuer le choc, ce qui entraîne une baisse considérable de leur demande intérieure. Devant nous en tenir aux fondamentaux, pour ne pas induire en erreur l'opinion publique et caresser du poil le Pouvoir, il ne faut pas s'attendre à une remontée spectaculaire des prix du pétrole (c'est fini le cours à plus de 90/100 dollars). Comme il ne faut s'attendre à des solutions miracles des 14 pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole qui tiendront une réunion informelle en marge du forum énergétique prévu du 26 au 28 septembre en Algérie. L'OPEP représente actuellement seulement 33% de la production commercialisée mondiale, 67% se faisant hors OPEP et au sein de l'OPEP, l'Arabie Saoudite joue le rôle déterminant, l'Algérie pesant 1,2 millions de barils/jour et le Venezuela en semi faillite qui demandent la baisse de 2 millions barils jour étant marginalisés.
A terme, tout dépendra d'une entente entre d'une part entre l'Arabie Saoudite et l'Iran et d'autre part entre l'Arabie Saoudite et la Russie et les USA qui sont hors OPEP. Mais le prix d'équilibre final se fera par une entente entre les USA et l'Arabie Saoudite, alliés stratégiques. Depuis la baisse des cours du pétrole mi 2014, avec les tensions budgétaires que connaissent la majorité des pays OPEP (33 millions de barils jour en juillet 2016) et la Russie avec un record de production en juin et juillet 2016, dans la pratique des affaires , ces pays ont accru la quantité pour suppléer à la baisse des prix. Nous aurons quatre scénarios entre 2017/2020, au-delà étant impossible de prévoir fonction du nouveau modèle de consommation énergétique à l'échelle mondiale entre 2020/2030/2040 :
- Le premier scénario une expansion de l'économie mondiale dont la Chine où le cours approcherait les 60/65 dollars entre 2017/2020, personne ne pouvant prévoir au-delà, tout dépendant du nouveau Mix énergétique entre 2020/2030.
- Le deuxième scénario est une croissance modérée et le cours fluctuerait entre 50/60 dollars.
-Le troisième scénario, avec une croissance faible le cours fluctuerait entre 40/50 dollars.
-Le quatrième scénario, une crise mondiale où le cours plongerait en dessous de 40 dollars.
5.- Une information internationale de taille, le Qatar dès le 1er janvier 2017 écoulerait du GNL vers l'Inde à 6/7 dollars le MBTU alors que la rentabilité pour l'Algérie se situe entre 14/15 dollars et avec l'Iran impossible de pénétrer le marché asiatique devant contourner toute la corniche d'Afrique, le marché naturel de l'Algérie étant l'Europe devant tenir compte de la concurrence du géant russe Gazprom et de la récente entrée des USA. Le prix du gaz ( plus de 33% des recettes de Sonatrach qui procure avec les dérivées 97% des recettes en devises , est indexé sur celui du pétrole et avec la fin des contrats à long terme, la majorité en 2018, le prix risque de s'aligner sur le marché spot en baisse.
Si l'on prend en référence les calculs précis de la LFRC 2015, les recettes de Sonatrach ont été établies à 34 milliards de dollars sur la base d'un cours de 60 dollars. L'on doit retirer 20% de charges ce qui nous donne 27 milliards de dollars de profit net en précisant que la baisse d'un dollar en moyenne annuelle occasionnant une perte pour l'Algérie d'environ 600 milliards de dollars.
-A 50 dollars, le baril donne un profit net de Sonatrach de 21 milliards de dollars
-A 40 dollars, le baril donne un profit net de Sonatrach de 15 milliards de dollars
-A 30 dollars, le baril donne un profit net de Sonatrach de 9 milliards de dollars
-A 20 dollars, le baril donne un profit net de Sonatrach de 3 milliards de dollars étant presque au seuil de rentabilité
En rappelant que toute décision stratégique relève du Conseil national de l'Energie présidé par le président de la République, le gouvernement mettra en œuvre des politiques appropriées pour mobiliser les ressources financières suivant ces différents scénarios, tout en analysant la problématique de la rentabilité future des investissements projetés, le ministère de l'Energie ayant déclaré le 12 janvier 2016 que les programmes de Sonatrach (100 milliards de dollars entre 2015/2020 et de 30 milliards de dollars pour Sonelgaz): endettement ou puisement dans les réserves de change, et que restera-t-il aux autres secteurs ?.
6.-Aussi, si l'on prend l'hypothèse optimiste, de la valeur des niveau importations (45 milliards de dollars plus services plus transfert de capitaux(10 milliards de dollars ) soit une compression d'environ de plus de 20/25% par rapport aux années 2014/2015 le montant devrait varier entre 55/60 milliards de dollars de sorties de devises entre 2017/2020 mais comme montré précédemment existent des entrées annuelles de Sonatrach (plus de 97% de devises avec les dérivées), ne devant pas compter durant cette période sur les exportations hors hydrocarbures marginales. Si l'on prend un cours de 60 dollars en moyenne 2017/2020, supposant en rapport avec un moyen de 50 dollars un accroissement en volume physique exportable annuellement de 10% (Sonatrach dans l'hypothèse la plus optimiste misant sur un accroissement de 25/30% en 2020), posant la problématique pour le pétrole du respect du quota (1,2 millions barils/jour) le profit net étant de 27 milliards de dollar annuellement , la sortie nette de devises varierait entre 28 milliards et 33 milliards de dollars. Cela donnerait au vu des chiffres de la banque d'Algérie(122 milliards de dollars fin 2016 ) fin 2017 des réserves variant entre 94 milliards de dollars et 89 milliards de dollars et fin 2018 entre 66 et 56 milliards de dollars. Aller à un montant supérieur à 60 milliards de dollars de réserve de change suppose une compression des importations et services de plus de 50%. du fait que la structure productive pour être opérationnelle selon les standards internationaux mettra au moins cinq années pour être opérationnelle sus réserve d'être compétitif face à la concurrence internationale, ne devant jamais raisonner en termes de chiffre d'affaires mais en profit net déduction de toutes les charges en plus du rapatriement des profits si l'on applique la règle des 49/51% Or, on ne peut restreindre à l'infini les importations quitte à étouffer tout l'appareil productif et aller vers une crise économique avec des incidences politiques et sociales
7. Je ne saurai trop insister que la solution ne réside ni en le FMI, ni en la Banque mondiale. Le mal est en nous et la guérison dépend avant tout des Algériennes et Algériens et que toute déstabilisation de l'Algérie aurait un impact négatif sur toute la région euro-méditerranéenne et africaine avec des interférences étrangères du fait des nouvelles mutations géostratégiques militaires, sécuritaires et économiques qui se dessinent entre 2017/2020. Cinq solutions urgentes dont trois à court terme et deux à moyen et long terme pour avoir un niveau de réserves de change supérieur à 60 milliards de dollars fin 2018
-une plus grande rigueur budgétaire ciblée, la lutte contre la corruption et l'évasion fiscale
-revoir la politique des subventions généralisées destinées qu'aux couches les plus défavorisées et mieux cibler les intérêts bonifiés
-aller vers un endettement extérieur ciblé à moyen et long terme, atténuant l'épuisement des réserves de change, qui s'adresse qu'aux projets productifs concurrentiels, tout en assouplissant la règle des 49/51%
-déterminer concrètement els segments de filières, distinguant le marché intérieur et le marché extérieur , tenant compte de la quatrième révolution économique qui peuvent dynamiser la croissance ,devant toujours dresser les balances technologiques, managériales, et devises en dynamique et non en statique, étant une utopie de se reposer sur l'ancienne vision mécanique largement dépassée.
-et comme finalité avoir une vision stratégique dans le cadre des nouvelles mutations mondiales, passant par de profondes réformes structurelles, dont les effets ne se feront sentir positivement que vers 2020/2025 si les réformes sont entames en 2016, le tempo ne se rattrapant jamais en économie.

En conclusion générale, si les données du taux de chômage qui font polémiques dans tous les pays n'a pas d'impact international, au contraire les données financières biaisées auraient des répercussions négatives importantes sur les relations internationales du pays et de sa crédibilité. Pour la réalisation de ces actions, l'Algérie a besoin en ces moments difficiles de redonner CONFIANCE à la population algérienne, sans laquelle aucun développement fiable ne peut se réaliser renvoyant à la MORALE, d'une intermédiation politique et sociale reposant sur de nouveaux réseaux efficaces collant à la société, afin d'éviter l'affrontement direct citoyens forces de sécurité ( voir rapport du commandement de la gendarmerie nationale sur les tensions sociales au niveau national- APS- aout 2016), d'une autre politique économique et de rassembler tous ses enfants tenant compte de leurs différentes sensibilités, et non de se diviser sur des sujets secondaires.
Ce ne sont qu'à ces conditions réalisables que l'on évitera les sombres prévisions pessimistes de la banque mondiale. Evitons l'illusion quant le bâtiment va tout va et donc revoir l'actuelle politique reposant essentiellement sur les infrastructures et le bâtiment n'étant également qu'un moyen et que le fer et le phosphate sont des substituts aux hydrocarbures, investissement lourd et profit net très faible pour des exportations brutes (voir nos contributions quantifiées sur les recettes du fer ( 50/55 dollars la tonne et le phosphate(100/120 dollars la tonne- www.google.com )Evitons comme le Venezuela de vivre de l'illusion de la rente éternelle, généralisant les emplois improductifs, notamment dans l'administration, continuant à distribuer des revenus sans contreparties productives et des transferts sociaux généralisés et non ciblés. Je suis confiant en l'avenir de l'Algérie(1). L'histoire depuis des siècles, nous enseigne que l'Algérie a eu à surmonter d'innombrables crises. Sans démagogie, l'Algérie par ses potentialités et elles sont énormes, peut réussir ses réformes grâce à une nette volonté politique de changement et éviter les sombres prévisions de certaines institutions internationales. L'Algérie ne doit plus vivre de l'illusion de la rente éternelle et doit mettre impérativement en place une nouvelle politique socio-économique, lui permettant d'asseoir une économie diversifiée. Elle en a les potentialités, sous réserve de profondes réformes structurelles, si elle veut éviter l'épuisement de ses réserves de change horizon 2019/2020. Seule une bonne gouvernance liée à la valorisation de l'économie de la connaissance et un endettement ciblé peut donner de la crédibilité aux prévisions de la banque d'Algérie.
[email protected]

(1)- NB- Voir interviews du professeur Abderrahmane Mebtoul sur ce sujet "risque de bulles immobilières quotidien Liberté/Expressiondz 15/08/2016- Tv Ennahar 14/08/2016- le 16/08/2016 -interview TV Chorouk -quotidien Chorouk et le quotidien le Courrier d'Algérie - contribution internationale en anglais - Informal Meeting of OPEC in Algiers this September-by Dr A. Mebtoul | Aug 15, 2016 -Algeria risk Bankruptcy in less than 5 years -by Dr A. Mebtoul | Aug 16, 2016 | Algeria, Banking & Financial Institutions- Site Mena/Forum - diffusion internationale Bruxelles/Doha-


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