Trois semaines après la rentrée scolaire que les responsables de l'éducation ont qualifiée de sereine, des établissements scolaires souffrent encore de l'absence totale d'encadrement administratif. Dans la daïra de Draâ El-Mizan au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, au moins trois lycées sur les cinq que compte la région n'ont ni censeur ni surveillants généraux. C'est le cas du lycée Ali-Mellah, qui a d'ailleurs fonctionné l'an dernier sans ces deux cadres, partis à la retraite en novembre 2015 et non remplacés. "Nous ne savons plus quoi faire devant ce manque. Il n'est pas facile d'encadrer plus de neuf cents élèves", se plaignent les membres de l'administration de cet établissement. Le même problème se pose au lycée Hamdani-Saïd où ces deux postes ne sont pas encore pourvus. Au niveau du lycée d'Aïn Zaouïa, mis en service l'an dernier, c'est l'anarchie totale. "Nos enfants sont libérés à midi. Nous n'arrivons pas à comprendre cette situation. En dépit de notre réunion avec le proviseur, rien n'est encore réglé. Les manuels scolaires aussi bien ceux de la deuxième année secondaire scientifique que ceux des classes terminales ne sont pas disponibles", nous confiera le vice-président de l'Association des parents d'élèves de ce lycée.