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"La crise ne permet pas de satisfaire certaines revendications" Abdelmalek Boudiaf, hier, lors de la réunion des membres du Conseil national de déontologie médicale
Le ministre promet de répondre positivement à toutes les revendications raisonnables, dans un cadre de concertation et de dialogue serein. Décidément, la révision de statuts, revendiquée par certains corps du secteur de la santé, doit encore attendre. Et pour cause, soutient le ministre de tutelle, la conjoncture économique que traverse le pays ne permet plus la révision et/ou la promulgation d'un quelconque statut des praticiens ou de quelque autre corps relevant du secteur. "La situation actuelle ne permet guère de satisfaire certaines revendications à l'instar des statuts revendiqués par certains corps du secteur. La situation que traverse le pays requiert la compréhension et la solidarité de l'ensemble des professionnels", a dit le ministre, comme pour faire un appel à la sagesse, à l'occasion de sa réunion hier avec les membres du conseil national de déontologie médicale (CNDM). Cela, non sans s'afficher, en revanche, ouvert à tout dialogue et réceptif à l'ensemble des doléances qu'exprimeraient les différents corps du secteur. "Les portes du ministère sont ouvertes à l'ensemble des collaborateurs du secteur, mais pour un dialogue serein et une critique constructive qui nous permettra d'avancer", a affirmé M. Boudiaf en annonçant au passage la programmation d'une rencontre prochaine avec l'ensemble des syndicats du secteur "sans exclusion aucune". Ecouter les professionnels était d'ailleurs l'objectif essentiel de la rencontre d'hier avec les membres du CNDM regroupant les sections ordinales nationales des médecins, des chirurgiens-dentistes et des pharmaciens publics et privés. Le ministre promet de répondre positivement à toutes les revendications et autres réclamations raisonnables, dans un cadre de concertation et de dialogue "serein". "Nous allons œuvrer à satisfaire ce qui relève du possible", a promis le ministre. M. Boudiaf qui reconnaît la subsistance de certains problèmes dans le secteur, tous segments confondus, mise, par ailleurs, sur la promulgation de la nouvelle loi sanitaire qu'il qualifie d'ores et déjà de "grand acquis et pour le pays et pour les malades". Cette loi contenant 472 articles il souhaite la voir hisser le système national de santé au rang de "modèle à inscrire à l'Organisation mondiale de la santé". Afin de la voir mise en application aussitôt qu'elle sera adoptée par le Conseil des ministres, prévu pour le courant du mois d'octobre, puis par le Parlement, le département d'Abdelmalek Boudiaf a, d'ores et déjà, préparé pas moins de "69 arrêtés et décrets exécutifs". L'objectif, explique le ministre, est de gagner du temps quant à l'application de cette loi très attendue pour combler nombre de vides juridiques freinant encore le développement du secteur. Farid Abdeladim