Le président Ali Ondimba Bongo, qui a prêté serment hier pour un deuxième septennat, quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle qui a rejeté la requête de son rival Jean Ping, prône un gouvernement d'ouverture selon son entourage. "Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d'assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l'Etat de droit", a récité le chef de l'Etat gabonais, main gauche sur la Constitution et main droite levée vers le drapeau vert-jaune-bleu du Gabon. L'homme fort de la communication présidentielle gabonaise a évoqué la mise en place d'"un gouvernement d'ouverture en fin de semaine ou au début de la semaine suivante". Il n'a pas manqué de lancer une pique en direction de la France, qui était représentée à cette cérémonie par son ambassadeur à Libreville, tout comme les Etats-Unis. "Qu'ils viennent ou pas, ça ne change rien, puisque la France n'a plus de diplomatie. C'est Bruxelles qui donne le la", a commenté M. Bilie-By-Nze. R. I./Agences