Au moment où une campagne interne est menée par certains proches du président Belhadj Mohamed, dit Baba afin de "renforcer le staff technique et d'encadrer l'entraîneur Omar Belatoui en nommant un directeur technique et sportif", comme explicité dans notre livraison d'hier, voilà que deux autres membres de l'administration mouloudéenne sont désormais visés, en l'occurrence le responsable de la sécurité Charef Bouabdallah et le secrétaire général Toufik Bellahcène. Policier à la retraite et un des grands artisans du maintien de l'ordre au stade Ahmed-Zabana, Charef s'occupait, depuis l'intersaison, de la sécurité de l'équipe professionnelle du Mouloudia. Son absence à la séance d'entraînement d'hier a, ainsi, été très remarquée. Renseignements pris, il a décidé de démissionner de son poste en raison de l'immixtion de certains proches du président dans son travail. Voulant avoir des éclaircissements, Charef a, d'ailleurs, très mal pris le fait que ni le président Baba ni son frère Tedj n'ont répondu à ses appels téléphoniques hier. Considérant cela comme un manque de respect et une ingratitude à son égard, il a alors décidé de ne plus se présenter au stade jusqu'à ce que la direction le contacte. En parallèle au même Charef qui a été poussé vers la sortie et à l'entraîneur Omar Belatoui qu'on cherche à "encadrer", le secrétaire général Toufik Bellahcène est, lui aussi, dans la short-list des "cibles" de certains proches de Baba. En raison d'interférences, le courant ne passe plus vraiment entre lui et le dernier nommé. Le retour de Krimo Hassani aux avant-postes est, également, un indice fort révélateur sur l'imminent limogeage de Bellahcène et le haut degré de nuisance de ces "conseillers du président". Après avoir, donc, écarté Charef et isolé Bellahcène, ces "conseillers de la nuit" œuvrent pour imposer à Belatoui un chaperon, avec un souhait non dissimulé de le voir refuser afin de le pousser, lui aussi, vers la (petite) porte de sortie. Rachid BELARBI