Un institut international des Déserts du monde en Algérie. Voilà une initiative fort utile dans le cadre de la lutte contre la désertification et la protection des déserts que la Fondation Déserts du monde mène depuis sa création en 2002. Le projet en question a déjà bénéficié d'un financement italien à hauteur de 700 000 euros et sera réalisé à Ghardaïa avec une extension (antenne) à Timimoun dans la wilaya d'Adrar. C'est du moins l'un des objectifs que s'est assigné la Fondation Déserts du monde après avoir convaincu les instances de l'ONU de la pertinence de l'idée de décréter l'année 2006 comme année internationale des déserts et de la désertification tel que prôné par l'Assemblée générale de l'ONU. Mieux encore, la fondation Déserts du monde, de naissance algérienne et présidée par Cherif Rahmani, actuellement ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, siège désormais en tant que membre observateur au sein des Nations unies. La décision a été prise par le Conseil économique et social de l'ONU dans ses résolutions et décisions adoptées à sa session de fond de 2004. Ainsi la fondation se retrouve hissée à la 16e place sur le podium des institutions internationales les plus en vue, au même titre que l'Unesco, le Pnud, l'UNCCD, l'Afest, et Zayed Price International. La première action d'envergure entreprise par la fondation tourne autour de la sensibilisation auprès des gouvernements et des institutions internationales et ce, sous l'intitulé “365 actions pour 365 jours”. Les propositions doivent émaner de chaque pays de manière à responsabiliser les compétences à tous les niveaux pour un développement durable. Il est retenu également la création d'un musée des déserts du monde en Algérie et la mise sur pied de l'exposition itinérante de musées de renommé mondiale. N. S.