L'hôtel El-Djazaïr a abrité, hier, les travaux de l'atelier thématique sur la désertification dans le continent noir, qui s'achèveront aujourd'hui. Cet atelier s'inscrit dans le cadre de l'initiative environnementale du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad) et fait suite aux recommandations de la réunion d'Ouganda de juillet 2002, relatives à l'élaboration d'un programme d'action de développement durable, volet environnement. Dans son allocution d'ouverture, Cherif Rahmani, notre ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, a déclaré : “La lutte contre la désertification est un problème global, planétaire, qui demande la mobilisation non pas seulement de l'Afrique, mais également de toutes les institutions internationales.” Il a plaidé pour “une démarche intégrée”, qui prendrait en compte le principe de “solidarité” et les autres “facteurs aggravant la désertification”, tels que l'exode rural, la pauvreté, l'insécurité, la “diversité culturelle” et la “bonne gouvernance”. Le ministre a aussi rappelé que l'Algérie a initié dernièrement une opération en direction des régions sahariennes, à travers la constitution de la Fondation des déserts du monde et la création de l'Institut des déserts du monde. M. Rahmani a appelé les pays africains à intégrer le conseil scientifique de cet institut pour “aider à l'émergence de centres de recherches”. “L'Algérie, a-t-il dit, offre cet espace pour que les expériences des uns et des autres puissent s'exprimer”. Le ministre a, en outre, demandé l'appui des pays membres du Nepad, afin que “l'année 2004 soit l'année du désert, avec 367 projets pour 367 jours”. H. A.