Escroquerie, falsification, faux et usage de faux et usurpation de fonction, telles ont été les charges consignées dans l'arrêt de renvoi du procès sur lequel a statué, ce dimanche, le tribunal pénal près la cour de Tiaret et à l'issue duquel le représentant du ministère public a requis cinq ans de prison ferme assortie d'une amende de 10 millions de centimes à l'encontre des deux prévenus. Les faits de cette affaire dans laquelle sont impliqués C. Rachid, originaire de Hammadia, et T. Mohamed, résidant à Bougara, remontent au mois d'octobre dernier. Ces derniers, des repris de justice, se faisaient passer pour des inspecteurs de la wilaya et, munis de faux ordres de mission, ils ciblaient les APC, les établissements scolaires et les hôpitaux qu'ils inspectaient pour s'emparer de bons d'essence, de l'argent, en plus de la restauration dont se chargeaient les responsables concernés. Ayant douté de la véracité de leur fonction, un maire a décidé d'aller au bout en indiquant le numéro d'immatriculation du véhicule utilisé qui a permis aux gendarmes de les arrêter. Employé dans le cadre du filet social, pour le premier qui est marié à deux femmes et père de trois enfants, et journalier, pour le second, ils ont sillonné 18 APC et 20 autres établissements (structures de la santé et écoles). Le verdict sera rendu la semaine prochaine. Saisie d'un fusil de chasse Agissant sur renseignements et en vertu d'un mandat de perquisition, les gendarmes ont interpellé une personne et saisi dans son domicile, sis à la commune de Tiaret, un fusil de chasse, 29 cartouches de calibre 16, six capsules, une cartouchière et 265 grammes de pulvérin, détenus illégalement.