À quelques jours du marché hivernal des transferts, le Mouloudia d'Oran semble déjà s'être fixé sur deux éléments qui le rejoindront, sauf improbable de taille, pour la seconde partie de la saison. Le premier de ces deux joueurs n'est autre que le milieu de terrain Kamel Larbi. Au chômage technique à Nice, où il réside depuis son départ du MCO à l'intersaison, Larbi est en contact permanent avec la direction oranaise qui l'a officiellement sollicité pour un nouveau contrat. Le souhait réciproque de retravailler ensemble devrait, en ce sens, faciliter les négociations sur le plan financier à propos duquel les deux parties ne se sont pas encore mises d'accord. Car, alors que le joueur réclamerait un salaire mensuel avoisinant les 200 millions, le président Baba ne se voit pas aller au-delà de la barre des 150 millions. L'autre joueur dont le MCO devrait officialiser l'engagement dans les prochaines heures n'est autre que l'attaquant libéré par la JS Kabylie, Mohamed Benkablia. Désireux de revenir à Oran et de signer au profit du Mouloudia, Benkablia a même pratiquement tout finalisé avec le premier responsable du club d'El-Hamri où il retrouvera ses anciens coéquipiers de l'ASMO, Bentiba, Aoued et Boudoumi. Mais si l'annonce de l'imminente arrivée de ces deux joueurs a été accueillie positivement dans l'ensemble, l'information donnant Sid-Ahmed Aouedj proche d'un come-back a, en revanche, irrité plus d'un. Ils sont, en effet, très nombreux à afficher leur mécontentement à l'idée de revoir Aouedj revêtir le maillot rouge et blanc du MCO. "Il a manqué de respect au club. Ses seuls buts marqués avec la JSK et le MCA l'ont été face au MCO. Face à nous, il a joué avec une volonté décuplée pour une raison qu'on ignore. De plus, on ne veut pas d'un élément que le MCA veut chasser en raison de son faible niveau", pestera un de ceux-là. Certains des opposants au retour du même Aouedj, "l'un des éléments les plus surcotés du championnat", promettent même d'aller à la rencontre du président Baba pour lui expliquer leur position. Rachid BELARBI