Encore un ! Encore un élément "managé" par Zarabi qui nourrit la polémique au Mouloudia d'Oran. Voilà maintenant douze jours que l'équipe professionnelle du MCO a repris le chemin des entraînements sans pour autant que son milieu de terrain Kamel Larbi ne donne signe de vie. Son arrivée est annoncée tous les deux jours, depuis déjà près de deux semaines pour être ajournée inlassablement en raison de l'entêtement du joueur à quitter Nice pour entamer la préparation avec ses coéquipiers et finaliser les pourparlers avec le président Baba. De France, où il se prélasse sur la Côte d'Azur, Kamel Larbi distille des bribes d'informations à l'entourage proche du MCO, affirmant "avoir été destinataire d'une offre de 280 millions de centimes par mois de la part du Chabab de Constantine", mais affirme "donner la priorité au Mouloudia", réclamant au passage un salaire de plus de 250 millions. Le milieu de terrain défensif, qui aura 32 ans en février prochain, n'a, surtout, même pas pris la peine de "descendre" à Oran pour rencontrer son président et son entraîneur, question d'accélérer le processus de renouvellement de contrat tout en entamant la si importante préparation d'intersaison avec son équipe. Cette attitude hautaine a, du reste, soulevé l'ire des supporters qui déversent quotidiennement leur fiel sur le joueur et son agent, comme en témoignent les dizaines de commentaires insultants sur la page facebook du club d'El-Hamri. Beaucoup de proches de l'équipe professionnelle ont même proposé "d'ignorer Larbi et de ne pas lui faire signer un nouveau contrat pour voir s'il sera recruté par d'autres clubs avec le salaire qu'il réclame au Mouloudia". "D'autant plus que l'équipe compte, comparativement à la saison précédente, des milieux de terrain de talent comme Bentiba, Ferrahi et Boudoumi face à la concurrence desquels il n'est même pas sûr d'être titulaire dans l'entrejeu", argumentent ces opposants à son maintien parmi l'effectif. Victime, dit-on, de son côté bad boy hérité du milieu où il a grandi, mais aussi otage de son chargé d'affaires et de ses prétentions salariales élevées, Kamel Larbi pose surtout le premier cas disciplinaire de la saison à un moment où l'entraîneur Omar Belatoui prêtait serment de ne rien laisser passer. Rachid BELARBI