Les candidats admis suivront un cursus en résidentiel d'une durée de 2 années dans 8 annexes de l'Infspm de Médéa réparties à travers les principales daïras. Pas moins de 1080 candidats ont pris part au concours d'accès à la 1re année de formation paramédicale d'aides-soignants organisé le 29 décembre dernier à l'Institut national de formation supérieure paramédicale (Infspm) de Médéa. Selon Nasreddine Bouteldja, directeur de l'institut de Médéa, son établissement a bénéficié de l'ouverture de 120 postes budgétaires pour la formation et le recrutement de 120 aides-soignants justifiant d'un niveau de 3e année secondaire accomplie. La proclamation des résultats interviendra à la fin du mois en cours, à l'issue de la correction des épreuves confiée à l'Institut de la formation paramédicale de Djelfa qui coiffe plusieurs wilayas. La nécessité de recourir à la création du corps des aides-paramédicaux répond aux besoins exprimés par les structures de santé pour la réalisation de certains actes simples de soins et d'entretien des patients. Pour ce faire, les candidats admis suivront un cursus en résidentiel d'une durée de 2 années dans 8 annexes de l'Infspm de Médéa réparties à travers les principales daïras. Le cursus dispensé comprend 14 filières réparties en filières médico-techniques préparant aux profils de laborantins, manipulateurs en imagerie médicale, hygiénistes, et en filières médicosociales préparant aux métiers d'assistants sociaux, secrétaires médicaux, et en filières spécialisées en soins (anesthésie, puériculture, brûlés, gériatrie, urgences, etc.).Coiffé par la double tutelle du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'Institut national de la formation supérieure paramédicale de Médéa, dispense un enseignement Bac + 3, sanctionné par une licence professionnelle. L'Infspm de Médéa a une envergure régionale couvrant les besoins en formation supérieure paramédicale pour les wilayas de Djelfa, Laghouat, Ouargla, Aïn Defla, Chlef et Illizi. D'ailleurs, est-il relevé, l'Infspm attire même des diplômés universitaires d'autres filières en leur offrant la possibilité de recrutement parce que n'ayant pas pu s'employer dans leurs spécialités premières. M. EL BEY