Après l'incendie qui a ravagé l'école primaire de Taka (M'kira) : Les parents d'élèves s'opposent au transfert de leurs enfants vers une autre école Après le grave incendie qui a ravagé, lundi en début de matinée, l'école primaire Mohamed-Fodhil du village de Taka (commune de M'kira, daïra de Tizi Ghennif, à 60 km au sud de Tizi Ouzou) à cause d'un poêle à mazout défectueux, les responsables de la direction de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou ainsi que les autorités locales n'ont pas trouvé mieux que de transférer les jeunes élèves de cette école primaire vers le CEM base 5 de la commune de M'kira. Mais selon les parents, cette option est inadmissible du fait que cet établissement est situé à plus de cinq kilomètres de la première habitation du village. C'est dire que le restant de l'année scolaire sera difficile à supporter pour ces petits potaches. "Nous avons au total 147 élèves. Est-ce que vraiment l'APC peut garantir le transport à ces enfants dont certains n'ont que cinq ans ?", s'interroge l'un de nos interlocuteurs. D'ailleurs, pour exprimer ce mécontentement, une délégation du comité de village a été dépêchée à la wilaya pour s'enquérir de l'avenir de ces enfants. "Nous avons présenté aux responsables de la wilaya tout un dossier de requêtes bien détaillé où nous avons fait état depuis des mois de la situation dégradée de cet établissement. Malheureusement, personne ne nous a écoutés. Et voilà le résultat de ce laxisme. Nous disons clairement que ce sont les lenteurs dans l'exécution des travaux de la réalisation du nouveau bloc scolaire et le manque de suivi et d'intérêt donné à ce projet qui sont à l'origine de cet énorme retard. Et voilà que nos enfants paient aujourd'hui", nous confie un membre de ladite délégation. En tout cas, les parents d'élèves demandent des chalets afin d'éviter les désagréments à leurs petits potaches qui découleraient de ce transfert vers un autre établissement. Pour rappel, le projet a été résilié à deux entreprises avant d'être repris par une troisième, alors que les délais de réalisation de ce bloc scolaire étaient fixés à onze mois. Or, actuellement, il a dépassé les deux ans avec seulement un taux d'avancement de 30%. Sera-t-il prêt pour septembre ? O. Ghilès