Plusieurs localités dont El-Eulma, Sétif, Béni Ourtilène, Amoucha, Aïn Sebt, Aïn Oulmène et Aïn Arnat ont été le théâtre d'accidents où plusieurs personnes ont été sauvées d'une mort certaine. Depuis le début du mois en cours, trois personnes ont péri et près de quatre-vingts autres ont été sauvées in extremis par les éléments de la Protection civile et les médecins des services des urgences médicales des différents établissements sanitaires de la wilaya de Sétif. Selon le capitaine Lamamra, chargé de la cellule de communication de la direction de la Protection civile, 80 personnes ont été secourues lors des différentes interventions des pompiers enregistrées depuis le début du mois de janvier à travers les quatre coins de la wilaya. Trois morts ont été déplorés à Aïn Lahdjar, au sud de la wilaya de Sétif. Par ailleurs, plusieurs localités dont El-Eulma, Sétif, Béni Ourtilène, Amoucha, Aïn Sebt, Aïn Oulmène et Aïn Arnat ont été le théâtre d'accidents où plusieurs personnes ont été sauvées d'une mort certaine. Selon notre interlocuteur, le mauvais raccordement des canalisations d'évacuation est souvent la principale cause des accidents enregistrés, notamment durant les intempéries entre le 15 et le 20 janvier en cours. "Il y a deux jours, on a pu sauver une famille composée de neuf membres dont deux enfants âgés respectivement de 4 et 8 ans et plusieurs femmes. Les conduits d'évacuation des gaz brûlés étaient la cause de l'asphyxie", nous dira le capitaine Lamamra. Et de renchérir : "En 2016, nous avons déploré le décès de 11 personnes et nous avons pu secourir 98 personnes, contre 20 décès et 165 secourus en 2015. Par ailleurs, en 2014, 13 personnes ont péri et 136 ont pu être secourues, et ce, en dépit des opérations de sensibilisation que nous menons tout au long de l'année, notamment en hiver." Il est à noter que les éléments de la Protection civile ont animé en 2016 plus de 127 opérations de sensibilisation dans les établissements scolaires de la wilaya et plus de cent autres opérations ont été organisées dans les établissements de jeunes. F. SENOUSSAOUI