Si la commune de Draâ El-Mizan a bénéficié de nombreux projets inscrits dans le programme de la résorption de l'habitat précaire, voilà que leur affectation au profit des familles démunies tarde encore à voir le jour alors qu'elle contribuerait à éradiquer non seulement les cités datant de l'époque coloniale, mais aussi, les bidonvilles. Aux dernières nouvelles, le projet de logements situé face à l'hôpital Krim-Belkacem est loin d'être achevé. La première tranche de 36 logements n'a atteint qu'un taux d'avancement de 30% au mois de décembre 2016 et la seconde tranche de 32 appartements est à 80% alors que la troisième tranche est évaluée à environ 95%, mais il y a lieu de souligner que les VRD ne sont qu'à 40% pendant qu'ils sont tous dépourvus d'assainissement. Avec un tel constat, les attributaires de ces logements devraient encore patienter notamment en cette période de vaches maigres. Quant aux habitants du village de Maâmar qui, après de nombreuses contestations, ont pu arracher un programme de 78 logements, ils devront attendre eux-aussi parce que le projet délocalisé vers un terrain situé sur la RN 30 vers Boghni est actuellement en souffrance notamment pour ce qui concerne le premier bloc abandonné par l'entreprise initialement choisie. À Boufhima, même si le projet de 160 logements retenu pour recaser les habitants de la cité située dans ce faubourg et ceux de la cité Tazrout( environ 40 familles), sur les hauteurs de la ville, est achevé, voilà qu'il est confronté à des problèmes d'assainissement. Lors de la visite du wali dans la localité, les responsables locaux ont conditionné l'attribution de ces logements à la réalisation du réseau d'assainissement. "Il faudra une enveloppe de près de deux milliards de centimes", a expliqué le maire à la délégation. Rappelons que le P/APW de Tizi Ouzou a décidé sur place de financer son étude à hauteur de 80 millions de centimes mais pour le moment, rien n'a été encore entamé. Le deuxième problème qui freine ce projet est que le site abritant la cité n'a pas encore obtenu son permis de lotir alors que le chef de daïra a insisté auprès du maire pour arrêter le plus tôt possible la liste des attributaires de ces logements. Pour le représentant de la daïra, il faudrait remettre aux attributaires les pré-affectations et ensuite les clés dès réception de tous ces projets, tout cela pour rassurer les citoyens concernés. O. G.