Les bénéficiaires des 50 logements participatifs, situés à Gaoua, réclament l'intervention des responsables pour accélérer le processus relatif à la remise des clés de leurs appartements. Le retard de l'entrepreneur chargé du projet les place dans une position inconfortable, et les pénalise grandement, car ils se retrouvent obligés de régler les échéances des prêts qu'ils ont contractés auprès des banques pour payer leurs logements, et en même temps de s'acquitter du loyer. Les attributaires dénoncent aussi le chantage que leur fait subir l'entrepreneur, qui réclament une rallonge de 10 millions de centimes, sous peine de les priver des logements en question. Cette somme exigée fait passer à 210 millions de centimes le prix du F4, initialement fixé et convenu à 199 millions de centimes. Supplément de 110 millions de centimes à débourser par l'acquéreur, ce qui n'est nullement prévu par la loi. En outre, les frais de notaire ont été estimés à 34 000 DA, alors que pour le même type de logements, d'autres bénéficiaires n'ont payé que 25 000 DA. Ces habitations, attendues depuis des années, sont presque terminées, et un petit effort permettra à toutes ces familles de sortir d'une situation sociale affligeante. D'autres signalent la lenteur des travaux de VRD, ralentissant la remise de ces logements, lesquels sont fermés, dans l'attente de l'achèvement de la voirie et autres réseaux d'assainissement, dont sont chargées deux entreprises, ayant démarré il y a quelques mois. Le branchement au gaz et à l'électricité se ferait aussi à une allure de tortue, ce qui fait dire aux bénéficiaires qu'ils ne sont pas encore sortis de l'auberge. A. R., N. L.