Tout auréolés de leur retentissant succès du week-end dernier à Lavigerie face à l'USMH (0-2), les joueurs de Cherif El-Ouazani n'ont pas raté l'occasion, hier, de la venue du CAB pour engranger les trois points de la victoire et se rapprocher des équipes du haut du tableau. Avec 27 points à leur compteur, les Belabésiens ne sont plus qu'à une unité du podium. À l'opposé, le CAB qui restait pourtant sur une excellente performance devant l'OM (3-0) continue de faire du surplace en se maintenant au milieu du tableau. Pour revenir aux débats d'hier, dès le coup d'envoi du match, les locaux exercent un pressing terrible sur l'arrière-garde cabiste. Une stratégie qui n'a pas tardé à donner ses fruits puisqu'à peine onze minutes après le coup d'envoi du match, Bouguelmouna d'une tête imparable parvient à donner l'avantage à son équipe dans un stade du 24-Février-1956 moyennement rempli. Un but qui a déstabilisé complètement les protégés du coach Ali Mechiche devant une équipe locale qui en voulait terriblement et qui a continué à harceler le portier Maâzouzi et sa défense tantôt par Tabti tantôt par ce diable de Bouguelmouna. Et ce n'est que logiquement que ce dernier réussit à s'offrir le doublé en trompant à nouveau le portier adverse d'un tir, en profitant d'une passivité des défenseurs cabistes qui se sont contentés de constater les dégâts (36'). Bien que Mesfar ait failli de peu réduire la marque d'une belle frappe à la 38', les locaux n'ont pas pour autant lâché prise en multipliant les offensives dans l'optique de plier définitivement le match. La mi-temps est sifflée sur cet avantage des partenaires de Ghoul par deux buts à zéro. En deuxième période, on attendait une réaction des visiteurs mais ce sont plutôt les gars de la Mekerra qui vont se montrer les plus dangereux en ratant quelques bonnes opportunités de corser la note. À la 57', Tabti exécute une frappe des 25 mètres qui passe légèrement à côté des bois gardés par Maâzouzi. Peu de temps après, c'est Bouguelmouna qui rate lamentablement de signer le hat-trick. Bien décalé par Zouani, le buteur du jour pourtant bien placé croise trop son tir au moment où tout le monde croyait au troisième but (64'). Dans le dernier quart d'heure du match, les gars des Aurès tentent le tout pour le tout pour essayer de réduire la marque, mais en vain devant une équipe belabésienne qui n'a pas tremblé et qui a réussi à gérer son avance jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre Boukouassa. Farès Rouibah