Le chef-lieu communal de Aïn Zaouïa (daïra de Draâ El-Mizan, 40 km au sud de Tizi Ouzou) a été doté d'un siège de sûreté semi-urbaine. Par ailleurs, le jour de son inauguration, le célibatorium a été baptisé au nom d'un officier, le regretté Mahfoud Belabiod, assassiné le 8 mai 1994 par un groupe terroriste à Draâ El-Mizan où il était nommé à la tête de la sûreté de daïra. En effet, cette structure de sécurité est considérée aussi bien par les citoyens que par les responsables locaux comme étant un acquis. "Notre commune souffre de nombreux problèmes liés à la sécurité des citoyens et de leurs biens. En plus des tapages nocturnes, il y a eu plusieurs vols ces dernières années", nous dira un commerçant du centre-ville. L'installation de cette structure dans cette localité réduira à coup sûr tous les méfaits commis ici et là. "C'est un moyen de dissuader tous les voyous et les bandits qui s'attaquent aux biens publics et privés. Et puis, nous avons réellement besoin de cette force publique, car il faut rappeler que, par le passé, nous avions fait souvent appel à la brigade de gendarmerie de Frikat pour intervenir et régler des situations des plus fâcheuses", précise un autre citoyen qui ira jusqu'à nous rappeler que cette localité a été à maintes fois secouée par des actes terroristes. Par ailleurs, il faut noter que le projet de réalisation d'une brigade de Gendarmerie nationale dans cette municipalité est relancé. On peut dire que trois communes de la daïra, à savoir Draâ El-Mizan, Frikat, Aïn Zaouïa, sont désormais couvertes par ces deux corps de sécurité (police et gendarmerie). Par contre, concernant la sûreté semi-urbaine réalisée à Aït Yahia Moussa (25 km au sud de Tizi Ouzou) depuis déjà plus de six ans, elle n'est malheureusement pas encore mise en service, en dépit des appels et des doléances fréquentes des citoyens et des autorités locales auprès des responsables concernés. Cette structure commence même à se détériorer et à perdre ses couleurs originales. "Pour que les agents de police occupent ce siège de sûreté, il faut lui astreindre un célibatorium pour pouvoir les héberger, ce qui n'est malheureusement pas le cas pour le moment. C'est ce qui explique tout le retard constaté pour sa mise en service", nous apprend une source proche de l'APC d'Aït Yahia Moussa. O. Ghilès