Bien que le chef-lieu de commune ne soit pas assez urbanisé, la réalisation d'une Sûreté urbaine urge. En effet, dans cette commune qui s'étend sur une grande superficie dominée par un relief escarpé, l'insécurité règne en maître quand on entend parler des agressions en plein jour et des vols au quotidien. Le wali de Tizi Ouzou le réitère à chacune de ses sorties. “C'est là une condition sine qua non pour tout développement. Chaque localité sera dotée d'une structure de sécurité”, avait-il déjà affirmé. À M'kira, il n'y a ni brigade de gendarmerie, ni police urbaine, ni BMPJ. Selon des sources locales, un choix de terrain avait été déjà fait pour la réalisation d'une Sûreté urbaine. On parle même d'installer provisoirement ce service dans le siège de l'APC dès que le nouveau siège sera opérationnel. Pour les citoyens de cette région, il faudrait instaurer la quiétude et la paix sans avoir de préférence pour un tel ou tel service. “Peu importe la nature du corps de sécurité, l'essentiel pour nous est de mener un combat contre tous ces délits. On ne peut pas laisser un local commercial sans surveillance”, nous a déclaré un commerçant de Tighilt Bougueni. Dans les autres communes voisines, Aït Yahia Moussa et AIn Zaouïa, de tels projets sont inscrits. “Il y a eu le choix de terrain pour une brigade de gendarmerie et une Sûreté urbaine, mais ils ne sont pas encore lancés”, nous a dit à ce propos un citoyens à Aït Yahia Moussa où une pétition aurait été signée par les habitants pour demander beaucoup plus de sécurité. D'ailleurs, le chef du commandement de la gendarmerie nous l'avait confirmé dans un point de presse. “Quotidiennement, je reçois des comités de village qui viennent réclamer l'ouverture de brigades dans leurs localités”, avait-il annoncé dans cette rencontre tenue en marge des portes ouvertes sur la gendarmerie à Draâ El Mizan en été dernier. O. GHILÈS