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Des partis demandent l'abrogation de l'article 37 de la loi électorale Ils n'ont pas pu obtenir le minimum des 4% exigés pour leur participation aux législatives
Après avoir annoncé la semaine dernière la naissance d'une "Instance nationale des partis politiques", 13 formations politiques ont lancé, hier, un appel au premier magistrat du pays à l'effet d'abroger notamment l'article 37 de la loi électorale qui institue la condition relative à l'obtention de 4% des voix exprimées lors du dernier scrutin en date pour participer aux élections fixées au 4 mai 2017. Réunis hier au siège du Forum de l'Algérie de demain, à la cité Les Bananiers à Alger, les responsables de ces 13 partis politiques ont demandé tout simplement de supprimer la disposition qui, selon la plupart des intervenants est "anticonstitutionnelle". Dans un communiqué commun distribué hier à la presse, il est expliqué comment cette mesure "liberticide" constitue "une entrave à la libre participation aux élections" et ne permet aucunement une "saine concurrence" entre les partis politiques. L'attention est attirée également par le fait que cette "exclusion contraire à la démocratie participative" aggravera directement le phénomène de "l'abstention" voire même un "rejet massif du scrutin", tant redouté, du reste, par les autorités. Accusés de "léthargie" et d'"opportunisme électoral", les chefs de ces partis ont tenu, pour la plupart, à se défendre contre les griefs lancés à leur égard. Ils assurent ainsi que lors de l'examen du projet de la loi portant régime électoral, plusieurs démarches avaient été entreprises au niveau de l'Assemblée populaire nationale et du Sénat pour bloquer ladite mesure. En vain ! À noter que la réunion a regroupé notamment le Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), le Parti des jeunes démocrates (PJD), le Mouvement national pour la nature et le développement (MNND), le Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD), l'Union pour le rassemblement démocratique (UDR), le Parti algérien vert pour le développement (PAVD), le Front de la bonne gouvernance (FBG), le Parti national algérien (PNA) et le Font du militantisme national (FMN). Mohamed-Chérif Lachichi