À moins de trois semaines du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions d'Afrique devant opposer, le 8 avril prochain sur le tartan du stade de Bologhine, l'USM Alger au Al Ahly du Caire, les dirigeants de la formation égyptienne semblent s'opposer à disputer cette rencontre sur une pelouse synthétique. Selon, en effet, le très influent quotidien égyptien Al Ahram, Al Ahly a entrepris des contacts avec la Confédération africaine de football (CAF) pour exiger de la direction usmiste de programmer ce match dans un stade revêtu d'une pelouse en gazon naturel. À en croire toujours la même source, les lois de la CAF ouvrent droit au club d'Al Ahly de refuser de jouer sur une pelouse artificielle. Mais la réalité est complètement différente dans la mesure où la réglementation en vigueur oblige les clubs hôtes de jouer sur du gazon naturel à partir des quarts de finale. Et comme cette rencontre compte pour les huitièmes de finale, les dirigeants usmistes tiennent à ce qu'elle ait lieu au stade de Bologhine, où les coéquipiers d'Eneramo avaient infligé une lourde défaite aux Libyens de l'Olympic (5-0). La bataille psychologique aura déjà commencé. Par ailleurs, le club égyptien, leader du championnat local, se prépare à ce grand et prometteur rendez-vous, en recueillant le maximum d'informations sur l'USMA. Selon Al Ahram, le staff technique d'Al Ahly a obtenu les cassettes vidéo de la double confrontation de l'USMA avec l'Olympic. À ce titre, le coach d'Al Ahly dira : “Nous allons affronter une très bonne équipe de l'USMA. Elle a même gagné beaucoup de maturité et d'expérience en compétitions africaines. Pour passer avec succès l'écueil algérien, il est impératif de réaliser un excellent résultat au match aller à Alger.” K. Y.