En dépit de leur précieuse victoire arrachée sur la pelouse du stade Mustapha-Tchaker face à l'USB (1-0) vendredi pour le compte de la 23e journée du championnat de Ligue 2 Mobilis, les dirigeants de l'USMB, maintiennent toujours leur revendication pour revenir au stade chahid Brakni après le refus de la LFP de domicilier les matches dans cette enceinte sportive. "Brakni est notre stade puisqu'il a été homologué par la LFP, je ne vois pas pourquoi on veut nous priver de recevoir notre adversaire l'ASO sur notre stade, nous ne voulons plus jouer à Mustapha-Tchaker, nos joueurs ont leurs repères à Brakni et pas ailleurs, nous réclamons le retour sur notre stade et rien d'autre", fulmine un dirigeant de l'USMB dont le club est en pole position pour accéder en Ligue. De son côté, le président de la LFP, contacté hier par Liberté, réfute catégoriquement la version de Blidéens et donne sa version des faits. "Il est vrai qu'on a reçu un courrier du club de l'USMB dans lequel il réclame l'envoi d'une commission d'audit des stades pour superviser le stade chahid Brakni afin de l'homologuer pour qu'il puisse abriter les rencontres de ce club pour le restant du championnat de Ligue 2. J'ai envoyé une équipe de ladite commission sur place qui a supervisé le stade Brakni. Elle a donné son feu vert pour que les rencontres y soient domiciliées à l'avenir, jusque-là tout est normal, sauf que les gens doivent savoir qu'on ne peut pas changer de domiciliation à 24 heures du coup d'envoi d'un match, car la LFP avait déjà domicilié ce match pour vendredi au stade Mustapha-Tchaker, et du coup on ne peut pas revoir la domiciliation pour des questions très évidentes, donc je ne vois pas pourquoi la LFP s'opposera au retour de l'USMB sur son stade Brakni", tient à expliquer Mahfoud Kerbadj. RACHID ABBAD