La formation de Soustara s'est envolée hier à destination d'Ouagadougou en vue de prendre part à la manche retour des seizièmes de finale de la Ligue des champions d'Afrique. Forts d'une délégation de 45 membres, dont 20 joueurs, les Rouge et Noir se sont envolés à bord d'un appareil spécial de Tassili Airlines. Leur arrivée est prévue en début de soirée (19h45 heure algérienne). Il faut savoir que les Usmistes ont récupéré les services de leur milieu de terrain offensif Kaddour Beldjilali. Celui-ci a réintégré le groupe avant-hier et a été du voyage à Ouagadougou. Mais l'entraîneur Paul Put ne va pas prendre le risque de l'incorporer, sachant que le joueur en question vient tout juste de reprendre les entraînements. Idem pour le défenseur Mohamed Benyahia et Ayoub Abdellaoui qui sont incertains pour le rendez-vous de samedi à cause de blessures. N'empêche que ces deux éléments font partie du groupe d'Ouagadougou. Sur place, le staff médical va leur prodiguer les soins nécessaires pour espérer les récupérer à temps. Seuls Benkhemassa et Hamar, toujours blessés, n'effectueront pas le déplacement au Burkina Faso. Une fois sur place, les Algérois regagneront l'hôtel Laico Waga 2000, où ils installeront leur quartier général. Les séances d'entraînement seront programmées dans une enceinte sportive alors qu'ils auront droit à un dernier galop d'entraînement vendredi au sein de l'enceinte devant abriter le match, à savoir le stade du 4-Août, où la sélection du Burkina Faso a l'habitude de jouer ses matches internationaux. Ouvrons une parenthèse pour dire que le manager général du club, Mahiedine Meftah, se trouvait sur place depuis quelques jours, et ce, en vue de préparer la venue de l'équipe. En tout cas, le coach Paul Put s'attend à une rencontre difficile. "Ce sera difficile à Ouagadougou. Nous devons être attentifs pour repartir avec la qualification", a-t-il déclaré, et d'enchaîner : "À Bologhine, nous avons certes assuré un bon résultat, mais il reste certaines imperfections à corriger, notamment sur des positions de coup franc ou corner." Le coach de l'USMA, du reste, n'a pas caché ses appréhensions quant à l'arbitrage en Afrique : "Je connais très bien l'Afrique. L'arbitrage va être difficile au Burkina Faso. Il faut être intelligent et gérer le match de manière maligne. Ça va être dur, j'ai déjà parlé avec les joueurs en leur disant qu'il faut faire la différence ici à Bologhine. Il reste un match à Ouaga qu'il faudra bien négocier." Nazim T.