La célébration de la Journée nationale des enfants déficients mentaux a été précédée, jeudi dernier, par la tenue d'un symposium ayant pour thème la sensibilisation au harcèlement sexuel de cette catégorie de la société. Sous la supervision de Mohamed Salamani, wali de Batna, la direction de l'action sociale a célébré, hier, la Journée nationale des enfants déficients mentaux, à l'aquaparc de Djerma, en présence des autorités locales. L'événement a été l'occasion pour les pensionnaires des quatre centres psychopédagogiques implantés dans les daïras d'Arris, Barika, Batna et Merouana de partager une ambiance conviviale où des activités culturelles leur ont été présentées par les différents centres d'accueil pour handicapés physiques, non-voyants et sourds-muets. L'intérêt porté à cette frange de la société s'est vérifié par le déplacement d'une délégation, au début de la journée, dans une école primaire où sont intégrées deux classes pour autistes. Là, M. Salamani s'est enquis des besoins de ces sections spéciales en cadres humains et moyens pédagogiques promettant aux encadreurs de satisfaire leurs attentes dans les plus brefs délais. Le second point de cette sortie fut le parc d'attractions des Frères-Lombarkia, lieu où des prix offerts par Mobilis ont été décernés aux handicapés physiques qui se sont distingués en matière de résultats scolaires. Ces enfants, adolescents et universitaires, très nombreux d'ailleurs, en ont épaté plus d'un par leur courage et leur volonté. Ils ont dépassé bien d'autres de leurs pairs jouissant d'intégrité physique. "Le vrai handicap est celui de l'espoir", a déclaré une apprenante aux besoins spécifiques. Elle s'appelle Narimen Okaz et elle est étudiante à l'université. Cette jeune fille, non-voyante, ayant prononcé une allocution qui a ému son auditoire, avait décroché son bac l'année dernière, avec une moyenne de 17,09. Cette séance de récompenses s'est prolongée par la distribution des prix aux trois lauréats des différentes compétitions sportives organisées cette année à Barika, le 12 mars. Les participants, venant des centres précités, ont pris part à des courses à pied dans les catégories juniors, seniors et filles. Des rencontres footballistiques ont été également disputées. Durant le reste de la journée, les enfants enchantés ont profité de multiples jeux mis à leur disposition par les propriétaires du parc. Cependant, la fête ne s'est pas terminée là pour les pensionnaires du centre psychopédagogique de Barika, où la circoncision de deux enfants trisomiques, prévue pour aujourd'hui, se fera selon la tradition, dans les moindres détails. Les gâteaux et les tenues traditionnelles sont déjà prêts, avons-nous constaté sur place. La chakhchoukha, le plat le plus populaire dans la région, sera servie aux invités lesquels assisteront à un spectacle équestre traditionnel. Soulignons que les frais de cette fête ont été cotisés par des cadres et employés de l'établissement et des bénévoles. La célébration de la Journée nationale des enfants déficients mentaux a été précédée, jeudi dernier, par la tenue d'un symposium ayant pour thème la sensibilisation au harcèlement sexuel de cette catégorie de la société. L'auditoire constitué de parents et d'adolescents a vu se relayer au microphone Me Bensaïd, avocat à la cour, Mme Benseghir, sociologue, M. Arrif, psychologue et directeur dudit centre, ainsi que M. Saïb, imam prédicateur. Les intervenants se sont étalés sur le besoin de ces enfants d'être protégés par leur entourage immédiat et par la société entière. Laldja MESSAOUDI