Pour la dixième année consécutive, les jeunes de l'Acdeja d'Aïn El-Hammam auxquels se sont joints les membres du conseil communal de la jeunesse, sont allés à la rencontre du printemps avec la 10e édition de l'opération "Un arbre, une maison". Il y a eu d'abord de chaudes retrouvailles au centre d'apprentissage interculturel d'Aïn El-Hammam, à 9h du matin, avant de rejoindre les sites choisis pour la plantation des centaines d'arbrisseaux à mettre en terre. C'est, en effet, dans une ambiance bon enfant que ces jeunes se sont volontiers adonnés à la plantation de centaines d'arbres de plusieurs espèces dont une majorité de conifères offerts par les pépinières d'Aghribs et de Tala Mahdi, mais aussi de Larbaâ Nath Irathen pour les besoins d'ornementation et de sauvegarde de quelques parcelles de terrain dénudées et donc sujets à d'éventuels glissements. L'opération de reboisement a été répartie selon les différents sites à protéger : Ath Khlef a bénéficié de 120 plants, Tizi Oumalou et d'autres sites comme les lycées d'Aïn El-Hammam et les différents CEM d'Aït Yahia, de Tagounits et d'Aït Hichem ont eu aussi leur quota. Il est à noter que l'accueil du printemps à Aïn El-Hammam a bel et bien respecté le calendrier agraire des aïeux qui est célébré chaque année le 28 février et le 1er mars pour finir l'opération avec d'autres activités le 25 mars. Il est à signaler aussi qu'avec la présence de Mme Sadoudi, subdivisionnaire de la Conservation des forêts de Larbaâ Nath Irathen, un complément de quelques espèces d'arbres permettront d'agrémenter d'autres sites dans les localités d'Iferhounène, de Sid Ali Ouyahia et de Tiferdoud. "Certes, c'est une aubaine que de partir chaque année à l'accueil du printemps, mais quand on sait ce que la main de l'homme fait comme dégâts à la nature, notamment en hiver et en été, on se dit que l'heure n'est pas à la récolte, mais souvent à la semence et à la plantation", dira un enseignant qui, au fil des ans, prend un énorme plaisir à planter et à protéger les arbustes avec ses élèves depuis une bonne décennie déjà. L'accueil du printemps appelé communément "Amaguer n'tafsut" ne se limite plus de nos jours à la simple cueillette, mais on accorde davantage d'intérêt à la plantation, et ce, avec l'apport précieux de ce geste partagé par les jeunes écoliers, collégiens, lycéens et étudiants. Un geste qui se perpétue, désormais, dans plusieurs régions.