"Nous représentons l'Association des échanges internationaux et nationaux (AEIN) de la Roche-sur-Yon et nous sommes venus en Kabylie dans le but de renouer le contact avec nos amis de Tizi Ouzou et ce dans le but de relancer les échanges entre nos deux villes", dira Monique Lacour, présidente de l'AEIN, qui semble ravie de son premier voyage en Kabylie. Si les deux villes de Tizi Ouzou, capitale du Djurdjura, et de la Roche-sur-Yon, capitale de la Vendée, sont déjà officiellement jumelées depuis 1989 et ont multiplié, surtout dans les années 80/90, des échanges fructueux entre les élus, les jeunes, les sportifs, les artistes et les élèves des établissements scolaires, les ponts ont été quelque peu coupés, ces dernières années, sans qu'on sache précisément et objectivement le pourquoi d'une telle rupture. Même si, du côté algérien, la décennie noire a eu des répercussions négatives sur tous nos échanges internationaux et a quelque peu freiné ces va-et-vient fréquents entre Tizi-Ouzéens et Yonnais, il se dit aussi que, du côté français, le fait que la municipalité de la Roche-sur-Yon, présidée durant 27 ans par Jacques Auxiette du Parti socialiste, avait basculé ces derniers temps vers la droite, ce qui expliquerait en partie la tiédeur constatée, ces dernières années, dans les bonnes relations qui existaient auparavant entre les deux grandes villes de Kabylie et de Vendée. Mais comme le beau temps fait toujours sa réapparition après la tempête, une délégation yonnaise composée de quatre personnes vient de séjourner, durant six jours, à Tizi Ouzou où elle a été chaleureusement accueillie par les représentants de trois associations locales bien connues, en l'occurrence Amusnaw, Tarwa n'Gaya et l'Association des anciens scouts de Tizi Ouzou, qui les ont accompagnés durant tout leur séjour en Kabylie et permis de reprendre le contact tant attendu aussi bien à Tizi qu'à la Roche. "Nous représentons l'Association des échanges internationaux et nationaux (AEIN) de la Roche-sur-Yon et nous sommes venus en Kabylie dans le but de renouer le contact avec nos amis de Tizi Ouzou et ce dans le but évident de relancer les échanges entre nos deux villes, dans le cadre du traité de ce jumelage qui ne date pas d'aujourd'hui, puisqu'il remonte à 1989", dira Monique Lacour, présidente de l'AEIN, qui semble ravie de son premier voyage en Kabylie. Pour sa part, Joseph Allain, qui connaît bien Tizi pour avoir été l'un des tout premiers précurseurs de ce jumelage, "il était temps de reprendre nos contacts pour consolider tous les liens d'amitié sincère que ce jumelage a engendrés durant de longues années et qui s'est traduit par de beaux échanges entre les élus et les jeunes des deux villes de Tizi Ouzou et de la Roche-sur-Yon qui est jumelée avec sept villes étrangères et une ville française", alors que Marie-France Janière et Geneviève Dumaine, qui faisaient aussi partie de la délégation de l'AEIN, étaient tout aussi emballées par leur "baptême kabyle". Après avoir visité de nombreuses localités de Kabylie et noué de multiples contacts, les membres de l'AEIN semblent décidés à tout faire pour rouvrir le Livre d'or de l'amitié kabylo-vendéenne, surtout que Hachemi Touzène, président de l'association Amusnaw, et Ali Termoul, président de l'Association des anciens scouts de Tizi Ouzou, semblent tout aussi disposés à adhérer à ce projet de relance des activités et des échanges entre les deux villes algérienne et française, tout cela pour honorer tel qu'il se doit ce traité de jumelage qui a déjà fait un bon bout de chemin, et ce, au grand bonheur des Yonnais et des Tizi-Ouzéens. Mohamed HAOUCHINE