La section locale du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste), se solidarise avec les souscripteurs des 130-logements sociaux participatifs (LSP) de Bouira, dont la majorité appartient au corps de l'éducation, qui attendent leurs biens depuis plus de 14 ans. Selon un communiqué rendu public, ce syndicat considère "incompréhensible" que ce projet, faut-il le rappeler, lancé en 2003 soit toujours à l'arrêt. Le Cnapeste souligne également les "atermoiements" des services concernés, notamment la direction de l'éduction de Bouira, laquelle serait selon ce syndicat responsable de cette situation. Selon certains souscripteurs, une nouvelle entreprise a été sélectionnée pour faire redémarrer le chantier en 2015, mais l'Ordre de service (ODS) pour le départ des travaux n'a à ce jour pas été signé par la direction régionale de l'AADL à Alger. Le contrat liant le maître d'œuvre qui est l'AADL aux entreprises réalisatrices a été, pour rappel, résilié à plusieurs reprises. En réaction, les souscripteurs avaient protesté plus d'une fois pour réclamer des solutions à même d'accélérer la cadence de réalisation et de livrer le projet dans les meilleurs délais, mais en vain. Par ailleurs, ces citoyens affirment qu'ils se sont acquittés depuis 2003 de l'ensemble des charges financières pour l'acquisition des appartements. "L'ensemble des souscripteurs se sont acquittés des frais nécessaires depuis plusieurs années déjà. Notre projet a connu plusieurs arrêts et blocages, chose qui a fait que 14 ans après notre soumission, nous n'avons toujours pas habité nos appartements et les travaux sont toujours à l'arrêt !", se désole l'un des souscripteurs. Selon un récent rapport de la commission de l'APW chargée du secteur de l'habitat, les projets LSP, notamment celui des 130 logements, ont été victimes de "promoteurs arnaqueurs", qui ont profité du malheur de ces citoyens pour s'enrichir, sans jamais réaliser le moindre logement. R. B.