Depuis la nomination de Lucas Alcaraz à la tête de la sélection nationale, aucun joueur ne s'est exprimé sur le sujet. Yacine Brahimi est le premier, lui qui connaît très bien le nouveau sélectionneur national pour avoir travaillé sous sa houlette lors de son passage à Grenade. Brahimi affirme qu'Alcaraz "est un coach qui est trop exigeant, qui se concentre beaucoup sur son travail et qui est quelqu'un de discipliné. Je pense que dans ce sens ça va beaucoup nous aider", a-t-il déclaré lors de l'émission C'est vous l'expert que diffuse le site de la Gazette du fennec. En outre, l'international algérien affirme que le problème de la communication ne va pas se poser malgré le fait que le driver national ne parle que l'espagnol. "Je ne pense pas qu'il y aura un problème dans ce sens." En revanche, le sociétaire de Porto estime que "c'est difficile de donner un avis pour la simple raison qu'entre Grenade et la sélection il y a une grande différence, entre le championnat d'Espagne et le foot africain, c'est différent. Ce que je peux dire c'est que sa philosophie de jeu dépend généralement de ce qu'il possède comme joueurs dans l'équipe. C'est vrai qu'à Grenade lorsque je jouais sous ses ordres, on a beaucoup défendu, c'est justement par rapport au championnat espagnol et l'équipe qu'on avait", et d'ajouter : "Je pense qu'avec la sélection algérienne ce sera différent. Si je ne me trompe pas on a évolué avec lui avec plusieurs dispositifs tactiques en 4-4-2 ou encore en 4-3-3. Comme je viens de le dire c'est quelqu'un qui s'adapte avec ce qu'il a comme joueurs. Il aime la vivacité dans le jeu, bien défendre et se mettre en sécurité pour se projeter vite vers l'avant avec un pressing efficace sur l'adversaire. J'espère que l'EN va rebondir vite, car c'est un homme qui veut gagner tous ses matches." Dans un autre registre et dans la perspective de revoir l'EN évoluer à nouveau au stade du 5-Juillet à Alger au lieu de Tchaker à Blida, Yacine Brahimi favorise le changement de domiciliation. "On a connu beaucoup de succès à Blida, mais cela n'empêche pas d'évoluer sur différents stades d'Algérie, et permettre à un plus large public de nous suivre, que ce soit au 5-Juillet ou ailleurs c'est bénéfique de jouer un peu partout", a-t-il précisé avant de revenir sur les critiques qu'a essuyées l'équipe nationale après la dernière CAN ratée au Gabon où on a reproché aux joueurs leur manque de patriotisme. "Moi je sais d'où je viens, d'où viennent mes parents et je sais qui je suis. Je suis Algérien et personne dans le groupe de l'équipe nationale ne doute de ses origines, on se bat tous pour notre pays et il n'y a pas de soucis", précise le milieu de terrain de l'EN. Ahmed Ifticen