La Turquie a mené mardi des raids aériens en Syrie et en Irak qui ont tué plus de vingt combattants de forces kurdes impliquées dans la lutte "anti-jihadistes" et soutenues par les Etats-Unis. L'attaque en Syrie, lancée contre des Unités de protection du peuple kurde (YPG) dans le nord-est du pays en guerre, est l'une des plus meurtrières menées par la Turquie, qui qualifie de "terroriste" cette force d'autodéfense. Elle est intervenue au lendemain de l'entrée des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde composée en grande partie de membres des YPG, dans la ville de Tabqa, un verrou sur le chemin vers Raqa, capitale de facto de Daech en Syrie. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), 18 personnes ont péri dans les frappes turques près de la ville syrienne d'Al-Malikiyah, proche de la frontière turque. "Quinze combattants des YPG et trois membres d'un centre médical ont été tués". R. I./Agences