Les localités d'Ibourassen, Laghoual, Iallouachen, Imbarken, Ibouaouanen, Chekouh, Béni Fouda et tant d'autres hameaux de la commune d'Ath Laâziz (10km à l'ouest Bouira), font face à une véritable crise d'eau potable. Ce précieux liquide manque cruellement et oblige les citoyens à parcourir des dizaines de kilomètres, dans le but de se ravitailler en eau de source. En tout et selon le rapport de la commission de l'APW, plus de 10 000 âmes, rien que dans cette commune, souffrent d'un manque flagrant en manque potable. Cette situation dure depuis plusieurs années et ne cesse de provoquer le courroux des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer pour régler ce problème récurrent, sachant que le réseau local de distribution d'eau potable, datant d'une vingtaine d'années, est complètement défectueux et il était endommagé davantage suite aux travaux d'aménagement de la ville et de la voie publique. "Nous souffrons de ce problème depuis plus de 15 ans, l'eau n'arrive que rarement dans les robinets, soit deux à quatre heures par jour, alors que notre localité se situe à une vingtaine de kilomètres du barrage de Tilesdit, qui alimente la majorité des communes de l'Est. Il n'y a que notre commune qui endure le calvaire en alimentation en eau potable", déclarent des riverains. D'autres habitants ont affirmé que des correspondances ont été adressées aux services de l'APC et ceux de l'ADE pour mettre fin à ce problème. Mais sans grand résultat. Pour rappel, au mois de mars dernier, une enveloppe financière estimée à 115 millions de dinars a été accordée par les autorités locales, afin de poursuivre les travaux de raccordement de la commune d'Ath Laâziz au système des grands transferts des eaux du barrage de Tilesdit. Ce projet, lequel avance à un rythme de tortue, a été lancé en 2015 et enregistre actuellement un taux de réalisation de 60%. R. B.