Le Conseil constitutionnel a livré, lundi soir sur son site officiel, la liste nominative des candidats proclamés provisoirement élus à l'Assemblée populaire nationale (résultats définitifs après examen des recours). 120 parlementaires sortants ont gagné un nouveau mandat de cinq ans. À 80%, ce sont le FLN et le RND qui n'ont pas vraiment renouvelé leurs effectifs à la Chambre basse. Viennent ensuite le Parti des travailleurs, qui a gardé aussi ses députés les plus actifs dans l'hémicycle Zighoud-Youcef et les deux alliances islamistes (HMS-FC d'un côté et Adala-Ennahda-Bina de l'autre). La proportion des députés réélus aurait pu être nettement plus grande si le FLN n'avait pas perdu 57 sièges sur le score qui lui a été adjugé à l'issue du scrutin législatif de 2012. Le constat est valable aussi pour le PT, qui a reconduit dans ses listes de candidatures les mêmes personnes, à quelques petites nuances près. Sauf que le parti dirigé par Louisa Hanoune a perdu 4 sièges dans son fief d'Alger et n'a pu prétendre à la répartition des sièges dans de nombreuses circonscriptions électorales où il était représenté durant la 7e mandature. Le changement est venu finalement des listes sans chapelles politiques et des 28 partis qui siégeront à l'APN avec un à quatre élus uniquement.