Le manager général du CSC Tarek Arama ne mâche pas ses mots à propos de la programmation du championnat avec des rencontres programmées puis reportées. Le représentant constantinois crie au "ras-le-bol" de cette situation "inédite" dans les annales du football national. "C'est honteux d'en arriver là. Je ne comprends guère les raisons de cette programmation qui pénalise notre club lequel se trouve otage en raison du manque de compétition". Arama explique "qu'après 54 jours de trêve, l'équipe tâtonne et n'arrive pas à retrouver ses marques alors que le club est menacé par le spectre de la relégation. C'est une anarchie car ce n'est pas normal qu'en espace de quelques heures, la LFP décide de revoir sa nouvelle programmation. Je m'interroge sur les raisons de ces changements à répétition. De toute façon, je ne peux rester les bras croisés, il est clair que je vais rencontrer les responsables de la LFP (ndlr/ il sera à Alger pour rencontrer les responsables de la LFP) pour demander des explications à ce qui se passe", indique-t-il à Liberté. En colère, le manager général des Sanafir est revenu sur l'affaire de la rencontre face au MC Alger, reportée à une date ultérieure. "J'avais dit clairement que je ne jouerais pas le 19 mai alors que la date du 17 était la mieux indiquée pour le faire. Au départ, c'était le 17 avant que la LFP ne revoit cela en décidant d'une manière unilatérale de reporter ce match au 19 sans nous consulter. C'est grave, il est clair que nous avons refusé cette date car j'estime que le MC Alger aurait pu se présenter à Constantine pour disputer ce match retard 48 heures après son match de la Coupe de la CAF", affirme t-il et d'ajouter : "Je ne demande pas la lune. Il faut appliquer la loi ni plus ni moins". Arama est allé plus loin en accusant certaines parties de vouloir porter atteinte à l'équipe. "Les supporters sont en colère, les joueurs et même le staff technique n'ont pas caché leur désarroi. D'ailleurs, Amrani n'arrive pas à établir un programme jusqu'à la fin de saison. C'est préjudiciable à l'équipe. Le coach m'a interpellé pour me demander de trouver des équipes libres pour jouer un maximum de matches amicaux histoire de maintenir la forme. Vous vous rendez compte de ce imbroglio", indique Arama qui du reste révèle que cette situation risque de déborder sur des choses graves. "C'est grave ce qui se passe. Chacun doit assumer ses responsabilités", conclut-il.