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Le casier judiciaire n'était pas requis dans le dossier de candidature aux législatives Y a-t-il à l'APN des députés avec des condamnations en justice ?
Lors de la plénière consacrée à l'installation de la huitième législature, un député indépendant, élu à la Chambre basse pour un second mandat (il a siégé à la première assemblée pluraliste 1997-2002), a affirmé, à des journalistes qui l'entouraient, que le casier judiciaire n'avait pas été requis dans le dossier de candidature aux législatives, alors qu'il était exigé pour les scrutins précédents. Dès lors, il s'est interrogé, à juste titre, sur le nombre potentiel de députés, ayant à leur actif des condamnations en justice pour des motifs divers, qui ont réussi à passer à travers les mailles des contrôles de l'administration et sont parvenus à occuper un siège dans l'hémicycle du palais Zighoud-Youcef. Cette hypothèse paraissait improbable, il y a à peine une semaine. Elle devient crédible avec l'éclatement de l'affaire du ministre du Tourisme, Messaoud Lyès Benagoun, limogé de son poste 48 heures à peine après sa nomination. Il semblerait que ce dernier ait payé les frais de ses démêlés avec la justice. Avant d'être "débusqué" au sein du gouvernement, le jeune homme s'est présenté à la députation en qualité de tête de liste MPA à Batna. Il aurait pu être élu à l'APN tout en traînant les mêmes casseroles. D'autant que sans casier judiciaire, il était compliqué de vérifier minutieusement près de quelque 45 000 dossiers de candidatures (en comptant les suppléants) en un temps très court.