Les travaux de réalisation du projet des transferts hydriques à partir du barrage Tichi Haf, dans la wilaya de Béjaïa, vers les commues du nord-ouest de Sétif, dont Béni Ourtilène, Aïn Legraj, Béni Chebana, Béni Mouhli, Guenzet et Harbil sont toujours au point mort, au grand dam des villageois. Le projet devant alimenter les communes du nord-ouest de la wilaya de Sétif en eau potable notamment celles relevant des daïras de Béni Ourtilène et Guenzet, est en stand-by. En effet, les travaux de réalisation du projet des transferts hydriques à partir du barrage Tichi-Haf, dans la wilaya de Béjaïa, vers les commues du nord-ouest de Sétif, dont Béni Ourtilène, Aïn Legraj, Béni Chebana, Béni Mouhli, Guenzet et Harbil font toujours du surplace, au grand dam des villageois. Selon des informations en notre possession, un avis d'appel d'offres a été lancé en avril 2013. Une entreprise a été choisie au mois de juillet de la même année, pour entamer les travaux de ce projet. Cependant ces derniers n'ont jamais été lancés pour des raisons inconnues. "L'introduction d'un recours par les autres soumissionnaires serait à l'origine de cet arrêt", nous dira une source proche du dossier. En attendant la réalisation de ce projet, les habitants de cette région continuent à prendre leur mal en patience. En effet, les populations de ces communes et villages souffrent du manque criant de ce liquide précieux. C'est le cas des habitants de Béni Ourtilène, une localité de plus de 10 000 habitants. "Les habitants du chef-lieu de Béni-Ourtilène ne voient l'eau couler dans leurs robinets que durant 15 minutes toutes les semaines", nous dira un élu de l'APC. Et pour cause : le seul réseau qui existe est insuffisant car il alimente deux communes, à savoir Béni Chebana et Béni Ourtilène. "Pis encore, on dénonce la qualité douteuse de l'eau. L'eau qui coule dans les robinets n'est pas propre à la consommation. On est obligé d'acheter les bouteilles d'eau minérale. De plus, les fontaines se trouvent très loin de notre localité", renchérit un représentant des habitants. Dans la même localité, plusieurs villages, à l'instar de ceux de d'Agmoun, Fréha, Akiouakhi et Amagroud, sont touchés par le manque d'eau. "Les habitants des villages précités reçoivent ce liquide précieux en cette période de grandes chaleurs, seulement une fois par mois", explique-t-on. Ainsi, les habitants des communes de Béni Chebana et Aïn Lagradj endurent actuellement une sérieuse pénurie en cette denrée vitale. A. LOUCIF