Le président de l'APN, Saïd Bouhadja, se réunit aujourd'hui avec les présidents des groupes parlementaires pour débattre de l'ordre du jour des prochaines plénières de la chambre basse. Il s'agira surtout d'aborder le problème des entorses réglementaires qui se posent dans le fonctionnement de l'institution. Le point crucial aura trait au retard mis dans l'installation du bureau de l'APN. Un retard inexpliqué qui a créé un cafouillage, en ce sens que le plan du gouvernement n'a pas été réceptionné, à l'APN, par l'instance habilitée. Un programme est établi dans l'urgence et de manière condensée. Pris dans l'engrenage des délais, le Premier ministre Abdelmajid Tebboune est contraint de présenter son plan d'action devant les députés, dans la soirée de mardi, entre 23h et minuit. Peut-être au-delà. Le timing est imposé dès lors que l'APN doit au préalable accomplir des procédures sans lesquelles toutes les dispositions prises ultérieurement seront caduques. Mardi matin, les députés sont convoqués à une plénière pour adopter la liste des vice-présidents et la composante des commissions permanentes. La séance sera levée pour permettre au bureau de l'Assemblée de se réunir afin de saisir la commission juridique sur la validation des mandats des cinq députés qui remplacent les élus nommés au gouvernement. En soirée, une plénière s'ouvre sur la présentation du rapport de ladite commission et la confirmation de la qualité de député aux cinq nouveaux membres. Ce n'est qu'alors que le Premier ministre aura latitude d'exposer son plan d'action.