La JSK est en train de vivre une situation difficile alors que le championnat vient de prendre fin. En effet, les caisses du club sont au rouge. La JSK n'arrive pas à sortir la tête de l'eau et risque de compromettre sa nouvelle saison en raison des soucis financiers. Les fans qui souhaitaient un nouveau départ pour le club avec une nouvelle direction ont été vite refroidis après des tentatives "vaines" pour destituer le président Hannachi. Ce dernier a, comme à l'accoutumée, promis monts et merveilles à la galerie kabyle pour bâtir une équipe capable de placer le club sur une bonne orbite. Mais les nouvelles recrues engagées ne correspondent guère aux ambitions "démesurées" d'un Hannachi dépassé par les événements. Son bateau risque de chavirer à tout moment s'il continue sa politique de l'autruche en refusant de payer ses joueurs. Rial, Berchiche, Boulaouidet et beaucoup d'autres en savent quelque chose, eux qui réclament quatre mois de salaire. Et les joueurs n'attendent que la reprise des entraînements pour réclamer leur argent. Selon certaines indiscrétions, les joueurs menacent carrément de boycotter la reprise si la situation perdure, d'autant plus que les nouvelles recrues du club ont perçu des avances sur salaire, à l'image de Djabout qui a touché deux mois de salaire (180 M/mois) et que le maintien de l'actuel staff répondrait beaucoup plus à un souci d'argent qu'à une conviction de la direction. Ce duo, qui s'est engagé pour 14 mois, est toujours sous contrat et son maintien évitera de nouvelles dépenses au club. C'est d'ailleurs pour la même raison que le président Hannachi s'est entendu dernièrement avec Rahmouni pour promouvoir des jeunes joueurs afin d'éviter de débourser beaucoup d'argent pour en ramener de nouveaux. Le constat est amer : la JSK au bord de la faillite ! Les Jaune et Vert ne disposent actuellement d'aucune ressource financière si ce n'est quelques miettes héritées des droits TV de la saison dernière et du sponsor Ooredoo. Le départ d'Azlef de la direction a mis Hannachi dans l'embarras, sachant qu'Azlef injectait de l'argent frais dans la trésorerie du club. Pour faire face à cette situation, Hannachi avait d'ailleurs essayé d'élargir son conseil d'administration tout en espérant convaincre les gens qui mettent la main à la poche, en vain. On ne se bouscule pas au portillon tant que Hannachi refuse d'ouvrir le capitale du club. Au train où vont les choses, le stage d'intersaison est même menacé avant d'avoir lieu. La JSK d'aujourd'hui trouve du mal à organiser un simple stage de préparation à Alger, c'est dire que la situation est plus qu'alarmante. Ahmed Ifticen