Les délégations du gouvernement syrien et de l'opposition se sont retrouvées, hier, à Genève pour un 7e round de négociations de paix sous la houlette des Nations unies, dont les discussions seront axées sur 4 points pour trouver une issue au conflit qui ravage le pays depuis 6 ans. Ce 7e round de négociations de Genève intervient au lendemain des discussions tenues Astana, au Kazakhstan, qui sont chapeautées par la Russie et l'Iran ainsi que la Turquie. Et dimanche, un cessez-le-feu négocié par les Etats-Unis, la Russie et la Jordanie est entré en vigueur dans le sud de la Syrie. Les discussions de Genève seront axées sur 4 points: la rédaction d'une nouvelle Constitution, la gouvernance, la tenue d'élections et la lutte contre le terrorisme. Le dernier round de négociations s'était achevé en mai avec peu d'avancées. L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, avait expliqué que "d'importants différends persistaient sur des questions majeures". L'opposition syrienne a longtemps insisté sur le départ du président Bachar al-Assad dans toute solution politique au conflit. Pour le gouvernement, il n'en est pas question. Les pourparlers de Genève ont débuté en 2014, et se sont poursuivis depuis de façon intermittente avec de maigres résultats. En mai la Russie, l'Iran et la Turquie se sont mis d'accord sur la mise en place de 4 zones de désescalade en vue d'un cessez-le-feu durable, mais ont échoué à s'entendre sur les détails nécessaires à l'application de ce plan. Par ailleurs, Washington, Moscou et Amman ont annoncé un accord de trêve entré en vigueur, dimanche, dans 3 provinces méridionales. Ramzi Ezzedine Ramzi, l'adjoint de l'envoyé spécial de M. de Mistura, a estimé que "ce dernier accord aidait à créer une atmosphère favorable aux discussions", de Genève. R. I./Agences