Le premier vice-président de la FAB, Abdeslam Draa, vient de convoquer les membres de l'assemblée générale pour une AGEx qui sera tenue ce matin afin d'élire un nouveau président de la FAB. Le hic dans cette affaire c'est que la Fédération algérienne de boxe a un président légitime en la personne de Nehassia Madjid, surtout lorsqu'on sait que ce denier a été reconnu par l'AIBA. Contacté par nos soins, Madjid Nehassia ne compte pas se taire pour ce qu'il qualifie d'un énième dérapage de la part des membres de l'AG de la FAB et de la tutelle. "Croyais-moi, je ne vais pas me taire. J'ai envoyé une correspondance à l'AIBA pour dénoncer ces dérapages. Ils ont promis de traiter ce dossier dans les plus brefs délais. Si ça continue de la sorte, on risque tout simplement une suspension de compétitions (continentale ou internationale). Je ne voulais pas que les choses arrivent à ce stade, mais je me suis senti lésé, c'est de la hogra pure et simple, ça a commencé par le retrait de confiance, et maintenant cette histoire d'AGEx. Trouvez-vous normal qu'un vice-président convoquent les membres de l'AG ? Ce qui est en contradiction avec le décret exécutif, 14-330, et les statuts de la fédération qui précisent que les convocations sont établies par le président de la fédération. Certes, je suis suspendu temporairement, mais dans les règlements, je dois élire un intérimaire. Or, c'est le MJS qui a désigné M. Draa comme intérimaire ! Désormais que chacun assume ses responsabilités", fait savoir Nehassia d'un ton menaçant. Pour rappel, au mois de mars dernier, Mohamed Nehassia a été élu pour un nouveau mandat olympique à la tête de la Fédération algérienne de boxe. Mais les membres de son bureau fédéral lui ont retiré leur confiance, ce qui a amené le MJS à suspendre temporairement Mohamed Nehassia, et réclamer des élections dans un délai de 60 jours. Or, tout cela est contraire à la loi dans la mesure où l'article 217 stipule qu'un ministre peut suspendre provisoirement un président de fédération quand il y a une faute grave ou quand il s'agit de détournement ou quelque chose de grave, avec l'avis du Comité olympique algérien et du Conseil national. Sofiane Mehenni