Plusieurs localités attendent la réception d'établissements afin de soulager ceux déjà fonctionnels et de permettre aux enfants de suivre dans les meilleures conditions leur scolarité. La rentrée scolaire 2017-2018 s'annonce compliquée dans certaines wilayas de l'est du pays, où le secteur de l'éducation continue de faire face à des carences, en dépit des moyens matériels déployés par les pouvoirs publics. À El-Tarf, que ce soit au cycle secondaire, moyen ou primaire, on fait face au manque criant d'infrastructures d'accueil, à cause du retard constaté dans la réalisation des programmes alloués à cette wilaya. En effet, cinq établissements scolaires, à savoir trois lycées et deux CEM, ne seront pas réceptionnés dans les délais impartis, autrement dit, pour cette rentrée, et ce, à cause des arrêts de chantiers répétés. Le coût de ces projets est estimé à 2 022 337 000 DA. Il est à signaler que l'enseignement moyen accueillera aujourd'hui, 31 117 collégiens, le secondaire 14 902 lycéens et le primaire 52 972 écoliers, soit 98 991 élèves. Par ailleurs, à Guelma, la wilaya a enregistré, ces dernières années, la réalisation de nombreux établissements scolaires des trois cycles et selon le directeur de l'éducation, aucune surcharge des classes n'affectera la scolarité des élèves au niveau des 34 communes. La direction des équipements a piloté la construction de deux groupes scolaires de six classes chacun dans le secteur de l'enseignement primaire, en l'occurrence à Lemtarih dans la commune d'Aïn Ben-Beïda et à El-Barnous dans la commune de Hammam-N'bails. Ces deux écoles primaires qui ont été réceptionnées, permettront aux familles résidant dans des zones enclavées de scolariser leurs enfants. Le collège de Bendjerah, localité distante de sept kilomètres de Guelma, opérationnel depuis deux ans, bénéficiera, dès la rentrée scolaire, d'un réfectoire qui permettra à trois centaines de collégiens des deux sexes, issus de mechtas éparses, de prétendre au régime de la demi-pension. Nous apprenons que l'école primaire de Boujol (Héliopolis) fermée pour des raisons sécuritaires depuis la décennie noire, ouvrira ses portes aujourd'hui. Dans la wilaya de Tébessa, le secteur de l'éducation sera renforcé cette année par la réception de sept écoles primaires et de deux CEM. Deux lycées figurent également sur la liste des nouvelles infrastructures. Pour rappel, 166 000 élèves sont attendus, ce matin, dont 15 705 pour la 1re année primaire et 12 452 inscrits pour les classes préparatoires. L'ensemble des élèves des trois paliers seront encadrés par 8 895 enseignants et 4 416 administratifs. Au chapitre des cantines scolaires, Tébessa dispose au total de 419 cantines disséminées à travers les 28 communes, alors que 30 nouvelles cantines seront opérationnelles dès cette rentrée scolaire. Trois demi-pensionnats viendront s'ajouter à ceux déjà existants et concerneront le CEM Aïssaoui-Amar, Soualhia-Med-Saïd et le CEM El-Merdja, ce qui augmenterait le nombre des établissements disposant de demi-pensionnats à 74. Enfin dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, une dizaine de nouvelles structures vont être mises en service cette rentrée scolaire, notamment dans la commune de Haraza qui a bénéficié d'un nouveau lycée. La localité d'El-M'hir a, elle aussi, été dotée d'un nouveau lycée tout comme celle de Belimour. Deux nouveaux CEM seront, quant à eux, opérationnels à El-Achir et à Bendaoud. Par ailleurs, cinq groupes scolaires ont été réceptionnés dans les communes de Bordj Bou-Arréridj, Ras El-Oued, Bordj Ghedir et El-Annasser. Cependant, il reste d'autres localités qui attendent toujours la réception ou la mise en service de nouveaux établissements scolaires, c'est le cas de la cité El-Aïchaoui à Mansoura. De nos correspondants