Jusqu'à hier soir, la Fédération algérienne de football n'avait toujours pas rendu publiques les conclusions de l'enquête au sujet de la blessure de Faouzi Ghoulam qui avait déclaré forfait pour le match contre le Cameroun. Trois jours après le retour du médecin dépêché par la FAF à Naples, la lumière n'est toujours pas faite sur une affaire alors que l'opinion publique algérienne est en droit de savoir qui a tort, qui a raison après les déclarations de la FAF et de la direction de Naples. La FAF ne peut pas, en effet, susciter toute une polémique autour de l'absence de Ghoulam à travers un communiqué "incendiaire" et faire par la suite comme si de rien n'était. Pour rappel, la FAF a dépêché, mercredi dernier, un médecin à Naples pour constater de visu l'indisponibilité de Faouzi Ghoulam, pour la rencontre contre le Cameroun. C'est le docteur Ghelaïmi, un cardiologue, qui a été choisi par la FAF pour faire un rapport sur l'état de santé de Ghoulam. Sur place, il a examiné le joueur de Naples et a vérifié la véracité du rapport médical envoyé par le club italien. Le site officiel du club de Naples a confirmé, du reste, l'information indiquant que "Faouzi Ghoulam a été examiné par un médecin nommé par la Fédération algérienne de football qui a certifié la persistance du syndrome grippal". "Convoqué pour le stage, Faouzi Ghoulam ne s'est pas présenté au centre de Sidi-Moussa. Son club, le SSC Napoli, a envoyé une correspondance à la Fédération algérienne de football pour l'informer que le joueur souffre d'une fièvre, d'une diarrhée et de vomissements, et que son état de santé ne lui permet pas de voyager afin de venir faire constater sa maladie par le staff médical de la sélection nationale. Etant dans l'impossibilité de vérifier les allégations du SSC Napoli, la FAF ne peut que lui laisser le bénéfice du doute en souhaitant à Faouzi Ghoulam un prompt rétablissement", avait expliqué la FAF. S. L.