La nouvelle direction de la JS Kabylie qui compte a priori reconstruire le club et le remettre sur les rails, est appelée, en contrepartie, à régler des litiges liés aux contrats et aux engagements de certains anciens joueurs. Selon une source digne de foi, une correspondance de la Fifa — concernant le non-respect des engagements et des clauses des contrats des joueurs ayant fait un passage à la JSK — vient de tomber sur le bureau de la JSK. Il s'agit, en effet, d'un litige concernant l'ex-attaquant émigré Oussama Abdeldjalil que la JSK, sous le règne de l'ex-président Moh-Cherif Hannachi, avait recruté en 2015 avant de la quitter à la fin de la même saison. Cela concerne le premier contrat professionnel que le joueur franco-algérien avait signé, puisque la JSK l'avait repéré avec le club amateur français de l'AS Lyon-Duchère. Son club formateur d'AS Villefranche s'est manifesté dernièrement auprès de la JSK pour réclamer à la direction kabyle l'indemnité de formation équivalent à la somme de 83 000 dollars en signant son contrat pro avec le club kabyle. Ce dernier est d'ailleurs prié de régler cette somme avant le 20 octobre prochain. L'affaire Abdeldjalil n'est pas le seul litige que la nouvelle direction de la JSK a hérité de la période Hannachi, puisqu'une autre affaire relative au transfert des deux joueurs burkinais Diawara et Mallo refait surface. Comme pour Abdeldjalil, la direction de la JSK est appelée à payer 25% du coût du transfert de ces deux joueurs à leurs clubs précédents comme convenu dans le contrat qu'ils ont paraphé avec la JSK pour la saison 2015/2016. Cette dernière est priée de verser une somme d'environ 50 000 dollars au club burkinabé du FC Babo suite au transfert de Diawara de la JSK au club égyptien de Samouha et d'environ 25 000 dollars au club ivoirien de SOA suite au transfert de Malo de la JSK au même club égyptien Samouha. Tout cela sans compter l'affaire toujours en suspens des joueurs libérés la saison dernière sans avoir touché une partie de leur salaire. À défaut d'interdiction de recrutement, la direction de la JSK est sommée de régler entre trois et quatre salaires des joueurs Medjkan, Boulaouidet, Berchiche, Rial et Mebarki avant le 15 décembre prochain. La direction de Sadmi est d'ailleurs toujours à la recherche d'une source financière pour faire face à toutes ces dépenses et aussi entamer une nouvelle ère. A. I