Le journaliste Ali Lamrabet, condamné par un tribunal marocain à ne plus exercer son métier pendant dix ans dans son pays, a annoncé, hier, qu'il saisira la “justice internationale” faute de pouvoir “faire confiance” à la justice du royaume. La condamnation, en première instance, a été prononcée le 12 avril par un tribunal de Rabat, au terme d'un procès en diffamation intenté contre le journaliste franco-marocain par l'Association des parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf (Pasverti).