Lors de sa dernière réunion tenue le 22 octobre dernier, le bureau fédéral de la FAF a abordé le sujet des créances détenues auprès des chaînes de télévision détentrices des droits sur les compétitions. Le communiqué du BF révèle que "Dzaïr TV n'a pas encore réglé le montant relatif à l'achat des droits, mais ses responsables se sont engagés à le faire bientôt. M. Kerbadj a réitéré la disponibilité de la LFP à accepter un échéancier de paiement. Quant au championnat de Ligue 1, l'Etablissement public de télévision n'a pas encore payé la première tranche due pour la saison 2017-2018, encore moins la quatrième et dernière tranche pour la saison 2016-2017. M. Kerbadj a insisté sur le fait que ces différents retards dans le paiement sont pénalisants pour les clubs. Le bureau fédéral a réitéré son souhait pour que le problème soit résolu rapidement, tout en appelant la LFP à trouver une solution pour que la diffusion des matchs de Ligue 2, actuellement suspendue en raison du retard dans le paiement des droits, soit assurée afin de ne pas pénaliser le public sportif et les supporters des clubs engagés dans cette compétition". Interrogé à ce sujet, Mahfoud Kerbadj, président de la LFP, assure qu'il est prêt à donner le feu vert de nouveau à Dzaïr TV afin de retransmettre les matchs de Ligue 2, pour peu que la direction de cette chaîne fasse un effort sur le plan financier. "Personnellement, je voudrais bien que cette chaîne reprenne les retransmissions des matchs de Ligue 2, c'est une bonne nouvelle pour les nombreux téléspectateurs, mais il faut comprendre qu'il existe un contentieux concernant le non-payement des créances de la saison passée évaluées à 9 milliards, qui n'est pas réglé. Je souhaite aussi donc que les dirigeants de cette chaîne fassent un effort et nous accordent au moins une avance de 30% du montant pour que nous puissions reconduire le contrat. Dès lors, nous pourrons établir un plan de paiement sur le reste de la saison et le reliquat de la saison précédente", confie Kerbadj à Liberté. Et d'ajouter : "Il ne faut pas oublier que j'ai déjà payé les clubs sur fonds propres de la LFP sans que la Ligue n'encaisse l'argent. Je dois aussi défendre les intérêts de la LFP." À noter que le vice-président de la FAF, Rebouh Haddad, est l'un des propriétaires de la chaîne Dzaïr TV.
Derbys algérois : "Ce sera du cas par cas" Par ailleurs, avant le début du championnat national de Ligue 1, la Ligue de football professionnel (LFP) avait reconduit la règle de domiciliation des derbys algérois au stade du 5-Juillet. Cependant, l'indisponibilité de celui-ci a obligé la LFP à changer temporairement d'option, et opter pour les deux stades, 20-Août et Bologhine. Cependant, avec la réouverture du stade du 5-Juillet, le 7 novembre prochain, à l'occasion du derby algérois entre le MCA et l'USMA, une question s'impose au sujet des précédents derbys qui se sont déroulés au 20-Août et à Bologhine à savoir USMA-PAC, NAHD-USMA, CRB-MCA, USMA-USMH, NAHD-PAC, et USMA-CRB. Les équipes visiteuses lors de la phase aller seront-elles en droit de recevoir sur leur propre terrain lors de la phase retour ? Liberté a posé la question au président de la LFP, Mahfoud Kerbadj qui répond sans détour. "Nous allons appliquer la règle de la réciprocité. Les clubs qui se sont déplacés au 20-Août et à Bologhine lors de la phase aller alors que les derbys algérois étaient prévus au stade du 5-Juillet, peuvent recevoir leurs adversaires sur leur propre terrain. Je ne peux pas forcer le MCA à recevoir par exemple le CRB au 5-Juillet ou le CRB à recevoir l'USMA au 5-Juillet, c'est injuste. Mais, si les clubs s'entendent entre eux sur la domiciliation du 5-Juillet, nous n'y verrons bien entendu aucun inconvénient", précise Kerbadj. Heureusement que le problème ne se posera pas pour les matchs USMA-MCA et USMH-MCA. S. L.