Actuellement, la wilaya ne dispose que d'une seule station, mais elle est partiellement endommagée suite aux inondations qui avaient frappé la région en janvier 2017. Les projets relatifs à la réalisation des deux stations d'épuration d'eaux usées (Step) prévus initialement à Ténès et à Chettia dans la wilaya de Chlef, et dont les travaux n'ont toujours pas commencé puisque gelés, seront bientôt lancés. C'est le ministre des Ressources en eau, Hocine Nacib, qui l'a annoncé, jeudi, en marge de la visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée dans la wilaya. "Je suis porteur de la part du gouvernement d'une bonne nouvelle. Je tiens à vous annoncer, dans ce cadre, la levée du gel des projets relatifs à la réalisation des deux Step, dont la réalisation est prévue, notamment, à Ténès et à Chettia", a-t-il annoncé aux responsables de son secteur. Actuellement, la wilaya de Chlef ne dispose que d'une seule station d'épuration d'eaux usées située dans le chef-lieu de wilaya. Mais celle-ci est partiellement endommagée suite aux inondations qui avaient frappé la région, rappelons-le, en janvier 2017. Pour le ministre, la réalisation de ces deux Step (la première prévue à Ténès d'une capacité de 9 000 m3/j et la seconde à Chettia d'une capacité de 18 000 m3/j) qui s'ajouteront à celle de Chlef qui nécessite des travaux de réhabilitation compte tenu des dommages qui lui sont occasionnés, seront, une fois réalisées et mises en service, d'un grand apport, notamment, en matière de protection de l'environnement de l'ensemble du littoral pour celle de Ténès, et aussi de la nappe du Cheliff pour ce qui concerne la Step de la ville de Chettia. Concernant l'alimentation en eau potable, Hocine Nacib, qui inspectait la station de dessalement d'eau de mer SDEM de Maïnis se trouvant à quelques kilomètres à l'ouest de Ténès, et qui alimente 29 communes des 35 que compte la wilaya, a fait savoir que depuis la mise en service officielle de celle-ci en 2015, une réduction considérable des eaux souterraines a été enregistrée en argumentant ses déclarations par des chiffres. Selon lui, "la diminution de l'alimentation en eau potable à partir des eaux souterraines depuis la mise en service de la SDEM de Maïnis, y compris la station Monobloc (mobile) de Béni Haoua qui dessert, également en AEP, pour sa part, la commune de Béni Haoua, est passée de 80 000 m3/j en 2014 à 35 000 m3/j actuellement. Quant aux quantités des eaux souterraines récupérées, elles sont toutes destinées à l'irrigation des terres agricoles dans la wilaya, d'ailleurs tout comme les eaux des barrages d'Oued Fodda et de Sidi Yakoub". En s'adressant aux mêmes responsables de son secteur au nouveau siège de la direction de l'hydraulique, Hocine Nacib a incité auprès de l'ensemble, après avoir pris connaissance de la fiche technique qui lui a été présentée, sur la nécessité absolue de décharger les 13 communes de la wilaya qui gèrent actuellement l'eau. "Que cette même gestion doit être obligatoirement transférée et dans l'immédiat à l'Algérienne des eaux (ADE) qui se chargera de tout, et ce, avant 2018", insiste, enfin, le ministre des Ressources en eau lors de cette visite. AHMED CHENAOUI