Le nouveau P/APC d'Aïn Zaouïa, Ali Amrani, issu du FLN, avec sa liste majoritaire des élections locales du 23 novembre pour l'APC d'Aïn Zaouïa (40 kilomètres au sud de Tizi Ouzou), n'a pas réussi à convaincre les élus des autres formations politiques à accepter ses propositions. En effet, pour cette première délibération tenue jeudi dernier, le blocage est consommé. Le P/APC a invité l'assemblée au vote du règlement intérieur et à l'installation des commissions et de l'exécutif communal. Ainsi, il a proposé deux vice-présidences, une pour le RCD et une autre pour les indépendants, deux commissions, soit la commission sociale et celle des finances pour le FFS et le poste de délégué spécial à l'antenne administrative de Boumahni. Si les élus du FLN et du FFS ont voté pour, les représentants des indépendants, du RCD et du PT ont carrément rejeté cette offre parce qu'ils avaient déjà signé un pacte d'alliance dans lequel ils avaient décidé de ne pas travailler avec l'exécutif que proposera le maire. Il est à rappeler que lors des élections du 23 novembre, le FLN avait obtenu 4 , le FFS 3, le RCD 3, les indépendants 3 sièges et le PT 2. C'est dire que ces trois dernières formations ont toute latitude de bloquer les délibérations de l'APC. Le même scénario se présente à l'APC de Draâ El-Mizan où le FLN (6 sièges), le RCD (5 sièges), les indépendants (2 sièges) avaient, eux aussi, signé une alliance rejetant toute coalition avec le FFS (6 sièges). En tout cas, pour le moment, aucun exécutif communal n'est installé à ce jour dans les deux daïras limitrophes de Draâ El-Mizan et de Tizi Gheniff où des contacts et des tractations sont toujours en cours pour tenter de débloquer la situation. O. Ghilès