Cité Universitaire Sellami-Eddine : Des étudiantes sans chauffage ni électricité Les étudiantes hébergées à la résidence universitaire Sellami-Eddine de Karman, à Tiaret, crient leur désarroi quant aux conditions précaires dans lesquelles elles sont amenées à passer leurs nuits avant de rejoindre le matin les amphithéâtres. Selon certaines d'entre elles, qui se sont présentées à notre bureau, les problèmes soulevés tournent essentiellement autour du manque de chauffage et des coupures itératives de l'électricité. "Nous vivons depuis le début de l'hiver dans le froid, sachant que les radiateurs ne fonctionnent que rarement, une conséquence qui s'est répercutée sur l'état de santé de certaines étudiantes qui ont attrapé des maladies de la saison, des grippes, des engelures, des rhumatismes ...", nous a affirmé l'une d'elles. Une autre étudiante lui emboîte le pas pour dénoncer les coupures inexpliquées de l'électricité. Contacté par nos soins, le directeur des œuvres universitaires, M. Hannachi, nous expliquera la situation en affirmant que le problème de chauffage est pris en charge et tout rentrera dans l'ordre ces jours-ci. Quant à l'aléa portant sur des coupures de l'électricité, il l'impute à la surcharge de la consommation au sein de la cité. "Théoriquement, cette cité est conçue pour 2 000 étudiantes alors que nous sommes contraints d'en accueillir 3 000 et avec le froid qui sévit sur la région, plusieurs étudiantes font recours à l'usage des résistances qui portent un coup dur à la charge électrique", a-t-il expliqué avant de souligner que ce problème sera aussi réglé incessamment. Trois personnes décédées par asphyxie Trois personnes d'une même famille, une maman âgée de 48 ans et ses deux enfants de 9 et 12 ans, ont trouvé la mort, durant la nuit de lundi à mardi, par asphyxie au monoxyde de carbone dans leur domicile sis au quartier Graba, à Tiaret. Les corps, sans vie, ont été découverts aux environs de 9 heures, dans la matinée de ce mardi, avant d'être évacués vers le service de la médecine légale de l'EPH Youcef- Damardji. Une enquête a été, par ailleurs, déclenchée par les services compétents.