Vivant des moments difficiles, les entités publiques, les usines de l'ex-Simpac, sont proposées à la privatisation. Seule issue à même de les replacer sur un marché de plus en plus concurrentiel. Le groupe public de l'industrie agro-alimentaire Smide, le plus important de la région est du pays, propose aux repreneurs le capital de ses 11 filiales. À l'inverse de la dernière tentative de privatisation de certaines d'entre elles, qui a d'ailleurs échoué, l'offre concerne l'intégralité du capital et aucune mise à prix n'est fixée afin de soumettre les actifs de ces filiales en difficultés, à l'instar de toute l'industrie, à la seule appréciation du marché. Ces facilités, comme c'est le cas pour l'ensemble du processus de privatisation en cours, sont loin d'être un bradage, mais plutôt une approche pragmatique du dossier. Plusieurs conditions, telles le professionnalisme et la bonne santé financière du futur acquéreur, sont avancées par le GP céréales, agent fiduciaire de l'Etat, unique actionnaire dans cette branche d'activité. Ainsi, à Constantine, les semouleries de Ben Feddah et de Hamma Bouziane, la minoterie du Khroub et le Laboratoire de contrôle de qualité sont à vendre. Même cas pour les deux semouleries d'Oum El-Bouaghi. À Batna, ce sont deux semouleries-minoteries qui sont proposées aux futurs acquéreurs. À Tébessa, une semoulerie, une semoulerie- minoterie et une fabrique de pâtes et de couscous sont concernées. À Guelma, deux semouleries et une usine de levures attendent des repreneurs. Dans la wilaya de Skikda, une semoulerie, deux semouleries-minoteries et deux unités de pâtes et de couscous sont proposées aux capitaux privés nationaux et étrangers. À Mila, il s'agit des unités de Ferdjioua et de Grarem. Enfin, à Annaba, une semoulerie-minoterie et une unité de cubage sont dans le programme de délestage. Mourad Kezzar