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Nabni : pour une stratégie export cohérente et dynamique (1re partie)
Après son appel à démarrer les réformes de fond dès 2018
Publié dans Liberté le 04 - 03 - 2018

Dans sa dernière contribution — novembre 2017 —, le Collectif Nabni a proposé un plan d'action comportant 10 propositions à lancer en urgence pour amortir le choc contre l'iceberg. Ce plan appelle à démarrer les réformes de fond dès 2018, en visant les problèmes structurels de notre économie. Dans cette neuvième contribution et la suivante, nous présentons la proposition de Nabni concernant la question la stratégie export de l'Algérie.
Lancer un vrai plan d'urgence en matière d'exportations est primordial. Les exportations ont le double effet vertueux de générer des devises et rééquilibrer notre balance commerciale détériorée ces dernières années mais aussi de stimuler la production nationale en lui offrant un marché plus important et en la tirant vers le haut en matière de standards de qualité et de productivité. Il est urgent en effet de dépasser les slogans et sortir des schémas de pensée et d'action qui sont LA source du problème.
Le collectif Nabni propose d'agir sur les leviers suivants :
--Fluidifier les goulots et pallier les chaînons manquants de l'exportation qui entravent les exportations dans tous les secteurs, tels que le stockage et transport réfrigérés et lever les goulots logistiques tels que les délais de traitement aux ports, les procédures douanières, tous les contrôles et inspections sectorielles. Il faut également traiter les contraintes à l'export que représentent la réglementation des changes, la réglementation régissant les exportations (truffées d'interdictions en tout genre), notre isolement sur le plan commercial du fait du nombre très réduit d'accords commerciaux conclus avec les autres pays du monde (cela est le plus criant dans le cas de l'Afrique où l'Algérie se retrouve hors de tout bloc).
--Soutenir les exportations et développer une stratégie nationale de la logistique. Plusieurs mesures doivent être prises :
-permettre aux exportateurs de conserver 100% de leurs recettes en devises et mettre fin aux sanctions concernant les actes liés au rapatriement des recettes d'exportation (devises);
-la simplification des procédures liées à l'exonération fiscale et tarifaire totale des activités exportatrices;
-la mise en place de l'identifiant commun d'entreprise permettra à l'administration de mieux lutter contre la fraude fiscale, sans limiter les moyens de paiements disponibles;
-la mise en place de circuits logistiques du commerce extérieur pour faciliter les opérations d'exportation;
-la création de zones industrielles d'exportation à proximité des principaux pôles industriels du territoire et faciliter l'accès au statut existant d'opérateur agréé;
-réduire les délais de dédouanement pour les aligner sur ceux des meilleurs ports mondiaux;
-adopter un plan national pour soutenir les plateformes logistiques intégrées, mises en concession auprès d'opérateurs de référence de la logistique et du transport et la facilitation portuaire et ouverture du transport maritime à la concurrence.
--Booster le tourisme en Algérie. Ce secteur a été trop négligé alors qu'il recèle un potentiel considérable d'exportation de services et de génération de devises.
-L'abolition de la règle 51/49 et la privatisation des hôtels publics seraient deux premières mesures.
-Ensuite, assouplir très significativement la procédure d'octroi des visas touristiques. Il convient également de promouvoir la destination Algérie à l'étranger.
-Opérer une segmentation stratégique fine de la demande touristique régionale et mondiale est nécessaire afin de déterminer le type de tourisme qu'il faut mettre en valeur (estival, culturel, écotourisme, d'aventure, échanges culturels chez l'habitant ...).
-Il est aussi indispensable d'adopter et mettre les garde-fous nécessaires à la préservation de notre patrimoine historique et de l'environnement afin que les infrastructures touristiques ne défigurent pas nos paysages et ne polluent pas notre environnement.
--Booster les exportations dans les autres secteurs à effet rapide et conséquent sur la balance commerciale.
En sus des mesures horizontales ci-dessus, il convient de mettre en place un vrai plan d'urgence dans des secteurs à fort potentiel exportateur et aux fortes retombées en matière de devises. Citons à titre d'exemple, le grand potentiel agricole de l'Algérie. Il faut stimuler la production et la productivité des filières porteuses à l'export pour lesquelles nous avons un avantage comparatif en matière de production en hors saison : les fruits et légumes frais ainsi que les dattes pour lequel nous avons la troisième production mondiale et une qualité exceptionnelle. Pour cela, il faut résoudre les questions de certification, d'emballage ainsi que les contraintes logistiques, de stockage et de chaîne du froid. Par ailleurs, les secteurs miniers, de la pétrochimie et des fertilisants gagneraient à être développés car l'Algérie jouit d'avantages comparatifs en matière de disponibilité de la matière première et du coût de l'énergie. Si l'Algérie se lançait sérieusement dans ces secteurs elle pourrait générer des rentrées importantes de devises.
Le reste des propositions seront développées dans le numéro de la semaine prochaine.
Le collectif NABNI


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