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Subventions : quel modèle pour l'Algérie?
#EspacesLibres

L'Algérie connaît depuis l'été 2016 une crise économique qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Face à ce problème, le gouvernement s'est vu obligé d'instaurer un régime d'austérité et notamment de revoir sa politique en matière de subvention. En effet, le gouvernement veut abandonner les aides généralisées et cibler directement les personnes nécessiteuses comme ce fut le cas en Tunisie.
C'est ce qu'a confirmé le ministre du commerce Mohamed BENMERADI qui a indiqué dans son interview accordée à l'APS : "Les subventions seront adressées directement aux personnes concernées. Les bénéficiaires seront classés par catégories et le montant de la subvention sera proportionnel au revenu des ménages ". Autrement dit, le gouvernement souhaite abandonner les subventions généralisées.
Sur le plan social, plusieurs pays en voie de développement ont suivi pendant des années le même modèle qu'en Algérie. Modèle qui, à cause de sa générosité abondante, est souvent critiqué en cas de crise économique comme c'est le cas au Venezuela.
Venezuela : noyé dans les subventions
Sous le règne du défunt président Hugo CHAVEZ, le Venezuela avait adopté une stratégie sociale très poussée qui consistait à offrir des aides financières et subventions aux classes les plus pauvres, politique qui coûtait annuellement près de 30 Milliards d'euros à l'état vénézuélien.
Le Venezuela partage avec l'Algérie un autre point commun. En effet, le pays de CHAVEZ est un pays pétrolier dont la plus grande partie des revenus provient des hydrocarbures (95% des revenus en devises).
Face à la chute du prix du pétrole, le pays s'est vu mettre à nu son système économique qui manquait cruellement de diversité. Or, n'ayant plus de devises pour importer nourriture et médicaments, le Venezuela connaît une grave pénurie depuis plus de deux années et un taux d'inflation qui dépasse les 700% mettant ainsi des millions de personnes en état de pauvreté.
Le modèle vénézuélien montre efficacement les lacunes d'un tel système social dont devra prendre compte l'Algérie pour éviter de foncer droit dans le mur.
Tunisie : un passage difficile
Après l'énorme agitation politique et économique que fut le printemps arabe, la Tunisie s'est vue obligée de réduire ses dépenses publiques astronomiques, et notamment en réformant son système de subvention.
Les principales actions entreprises furent la suppression des aides aux entreprises énergivores comme l'industrie du ciment et les verreries, l'augmentation du prix pour les grands consommateurs d'électricité ainsi qu'un ajustement du prix du carburant. Des actions qui restent insuffisantes pour équilibrer les dépenses dues aux subventions.
Face à cette crise, le gouvernement tunisien a voulu, comme l'Algérie, changer de système social et cibler ses aides par l'intermédiaire de la Caisse générale de compensation (CGC) qui s'est retrouvée face à un problème plus important qui est l'inégalité dans les bénéfices de ses interventions. En effet, selon une étude réalisée par la Banque africaine du développement, les ménages pauvres en Tunisie qui représentent 15,5% de la population nationale, ne bénéficient que de 12,2% des subventions qui profitent aux plus riches plus qu'aux nécessiteux.

Amine Abdelali BOUHADBA
Partenariat Réd-DIG-"Liberté" (#RDL)/CAP (EN Polytechnique)


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