En réponse à la correspondance de la FAF au sujet des critères établis pour la participation à la prochaine Ligue des champions arabe et les invitations envoyées à l'ESS et à l'USMA, l'UAFA (Union arabe de football) a adressé hier une lettre dans laquelle elle explique les raisons l'ayant amené à faire ce choix. Pour l'UAFA, la direction de l'union arabe avait déjà explicité à la fin janvier qu'elle allait procéder à des invitations pour les 32 équipes, en fonction de leurs palmarès et de leurs parcours antécédents en coupe arabe, soit bien avant que la FAF ne porte son choix sur l'USMBA. Un communiqué publié sur le site de l'UAFA que la FAF aurait dû consulter pour s'informer, et ce, en tant que membre de cette instance arabe. L'UAFA rappelle à ce titre que le système des invitations pour l'édition 2018- 2019 choisi par le bailleur de fonds de la compétition, qui débute vers la fin du mois d'août prochain, est exceptionnel, dans la mesure où l'union arabe envisage de revenir au système des classements locaux (en fonction du mérite) dès la saison prochaine. La FAF doit désormais répondre officiellement à la demande de participation de l'ESS et de l'USMA, mais selon une source digne de foi on apprend que la FAF va donner son feu vert, d'autant plus que les deux clubs, l'ESS et l'USMA, ont déjà exprimé leur souhait de prendre part à ce tournoi. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, s'est déjà exprimé sur ce sujet, indiquant qu'il était favorable à la participation de l'ESS et de l'USMA à la Ligue des champions arabe. À noter que le président du MCA, Kamel Kaci-Saïd, aurait souhaité jouer la coupe arabe et conteste même le choix de l'UAFA. "Tous les pays sont représentés par le premier et le second du championnat (saison 2016-2017) sauf l'Algérie qui est représenté par le premier et le... troisième", dit-il au micro d'El Heddaf TV. Il révèle même n'avoir jamais déclaré qu'il refuse de jouer la coupe arabe en cas d'invitation de l'UAFA. Cependant, force est de constater que Kaci-Saïd se trompe, puisque la plupart des équipes qui sont invitées sont classées entre la première et la cinquième place et non pas les deux premières places. SAMIR LAMARI