Un total de 150.050 mines antipersonnel ont été détruites par les artificiers de l'Armée nationale populaire (ANP) durant les années 2004/2005. Les opérations effectuées ont concerné des lots puisés dans un stock de 168.080 unités placées dans des entrepôts. Ces opérations sont menées en application de la Convention d'Ottawa en date du 18 septembre 1997. Ainsi, un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), parvenu hier à notre rédaction, informe de la dernière «destruction en date du 23 mars courant.» Elle a eu lieu au niveau du Polygone central de l'air de Hassi Bahbah, dans la wilaya de Djelfa. Durant celle-ci, l'ANP a procédé également à l'incinération des corps métalliques au niveau de la base centrale logistique de Béni Mered, dans la wilaya de Blida. Le MDN a précisé dans son communiqué que «15.030 unités ont été gardées afin de développer les techniques de détection, d'élimination ou de destruction (...) ainsi que pour les besoins de formation». Selon le communiqué du Haut commandement, l'ANP a pris la décision de détruire 9030 mines et de conserver 6000. Comme première étape, il a été procédé à la destruction de 1000 mines en date du 28 décembre 2008. L'opération de Hassi Bahbah a été menée, précise le communiqué de l'ANP, en présence du Comité interministériel de suivi de la mise en oeuvre de la Convention d'Ottawa, de quelques membres du corps diplomatique et de représentants de certaines organisations internationales.